Athus, une descente en messieurs, une montée en dames ?
Battu à Genk, Athus n’arrive pas à briser la spirale négative en N3. Par contre, les Dames sont au top en P1. On en parle avec le président Lambert.
Publié le 01-03-2022 à 06h00
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Olivier Lambert, vous avez suivi la rencontre à Genk?
Non, je ne me suis pas rendu là-bas. Mais selon les informations reçues, je n’ai pas manqué grand-chose (NDLR. Athus a dû se déplacer sans son coach, malade).
Ce n’était pas là qu’il fallait prendre des points, si?
Non, mais dans la série, tout le monde peut prendre des points contre tout le monde. Mais c’est évident que nous, nous avons raté le coche face à des équipes comme Marchin et Namur. Là, nous ne prenons aucun point alors que ce sont deux concurrents directs. Contre Namur, nous n’avons pas livré un mauvais match, mais le problème, c’est que nous avons manqué de rigueur en fin de set. Dans le money-time, nous n’avons pas su être présents. Et c’est là que tout se joue.
Athus n’a plus gagné depuis fin octobre. Comment expliquez-vous cela?
Nous avions bien débuté la saison. Nous avons gagné trois fois sur les six premiers matches, mais ensuite, nous n’avons plus pris aucun point. Le Covid qui s’est invité dans le groupe n’a pas aidé. Contre Marchin, nous n’avions plus joué depuis plus d’un mois et demi. En janvier, nous avons dû reporter trois matches. Et ensuite, pour trouver des dates qui conviennent à tout le monde, c’est compliqué.
Si Athus venait à descendre, ce serait catastrophique?
Si nous descendons, c’est que nous n’avons pas le niveau de la division. Maintenant, ce qui est frustrant, c’est que ce niveau, nous l’avons eu par moments. N’oublions pas que nous sommes allés gagner à Maaseik par exemple.
La bonne nouvelle, c’est la première place confortable de votre équipe Dames, en P1?
Les filles bossent bien, sont sérieuses et progressent. Elles sont bien parties pour décrocher le titre. Et quand on voit le comportement des équipes luxembourgeoises en Promotion, cela ne semble plus être un niveau inaccessible. Cela peut inciter à un certain optimisme.
On le sait, Athus doit jouer au Clémarais cette saison. Quand allez-vous retourner à Joli-Bois?
On espère y retourner dans des conditions convenables d’ici 2024. Ici, on peut y aller, mais sans chauffage. Il faudra encore trouver des solutions l’an prochain. Là, nous jouons au Clémarais, mais nous nous entraînons à l’Hydrion ou à Messancy car le Clémarais est peu disponible. Et comme nous voulons créer une deuxième équipe Messieurs l’an prochain, il faudra encore trouver plus de disponibilités.