Le grand-duc Henri aux marais de Grendel
Le grand-duc Henri de Luxembourg a visité hier la réserve naturelle du marais de Grendeloù plusieurs chantiers transfrontaliers sont organisés.
Publié le 16-06-2015 à 19h45
Ce mardi après-midi, durant une heure et demi, son altesse royale le grand-duc Henri de Luxembourg a visité la réserve naturelle transfrontalière des marais de Grendel, à cheval sur la frontière de part et autre des communes d’Attert et de Ell. Il était accompagné par la ministre de l’environnement Carole Dieschbourg.
Le grand-duc a été accueilli par le président de la Fondation, Patrick Losch et Pollo Bodem, bourgmestre d’Useldange, Monique Baldasi et Christian Haan (échevins de la commune de Ell) et côté belge par le député-bourgmestre d’Attert Josy Arens avec à ses côtes les échevins Jean-Marie Meyer, Bernadette Heynen et Sofia Pergal.
Pourquoi une visite précisément sur ce site? Tout d’abord parce que les travaux réalisés sur cette réserve se font régulièrement par des équipes de bénévoles belges et grand-ducaux.
Ce sont Claude Schiltz et Élisabeth Tonglet (de l’équipe du Parc naturel de la vallée de l’Attert) qui ont expliqué les caractéristiques de ce site naturel.
Débroussailler pour préserver la biodiversité… c’est la raison pour laquelle ces bénévoles luxembourgeois et belges relèvent leurs manches tous ensemble pour l’entretien de la réserve naturelle du Marais de Grendel. Une zone humide protégée qui s’étend sur la Belgique et le grand-duché du Luxembourg.
Gestion homogène des deux côtés de la frontière
L’ensemble marécageux de Grendel est situé en bordure nord de la Lorraine belge, à la confluence entre les rivières Attert et Nothomberbach (commune d’Attert). Il se prolonge au grand-duché de Luxembourg. Une petite partie est protégée depuis 1996 par les RNOB par le biais d’un bail emphytéotique conclu avec la commune d’Attert.
La réserve naturelle du marais de Grendel est un véritable patchwork de terrains de grande valeur biologique. Élisabeth Tonglet a expliqué au grand-duc Henri et aux personnes qui l’accompagnaient que cette réserve avait une superficie de près de 4 hectares, il s’agit d’anciens près de fauche recèlent bien des trésors: bécassine des marais, bruant des roseaux, cigogne noire, le rarissime cuivré de la bistorte, saule rampant, orchis de mai, violette des marais, trèfle d’eau,…
Équipés de gros souliers ou de bottes, le grand-duc Henriet la ministre Dieschbourg ont tenu à faire le tour complet de la réserve, s’arrêtant à chaque panneau didactique, ils se sont fait expliquer les aménagements qui ont été effectués ces dernières années: nouveau poste d’observation, caillebotis, panneaux didactiques. Ils permettent ainsi aux visiteurs de belles observations, tout au long de l’année.
Le grand-duc Henri a très bien compris que les responsables belges et luxembourgeois de la réserve organisent chaque année ces chantiers transfrontaliers afin de pouvoir mener une gestion homogène des deux côtés de la frontière