Julie Merhi, présente au Slow festival, a lancé sa marque de cosmétique à Anlier : "Tout est fait main et vérifié en labo" (vidéo)
Ambiance estivale au Slow festival d’Arlon. L’occasion de rencontrer des entreprises locales qui se lancent dans le durable. Comme Juliette.
- Publié le 11-09-2023 à 11h49
- Mis à jour le 11-09-2023 à 12h17
:fill(000000)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/OBH3JSEVKJFTRPR2FUYFEK2WEE.jpg)
Julie Merhi, vous animez un atelier beauté au Slow festival d’Arlon, qui êtes-vous ?
Je suis la fondatrice de Juliette Natural Cosmétics. Mon laboratoire de fabrication est situé à Anlier au cœur de la forêt, je suis là pour animer un atelier vivant. Dix personnes qui vont profiter avec moi d’un rituel de beauté. On va faire ensemble tout le layering des Japonaises. Les Japonaises mettent plusieurs couches pour avoir une peau éclatante. Du démaquillage à l’application des soins. Un moment pour tester les produits naturels et fabriquer des soins naturels dont un masque, un gommage et un baume corporel.
Des produits que vous fabriquez ?
Oui, tout est fait main, vérifié par un laboratoire, ce sont des obligations en Europe pour les cosmétiques. Je pars d’une feuille blanche de A à Z. Je teste moi-même. Tous les produits sont aussi destinés aux femmes enceintes et allaitantes.
Un produit dont vous êtes assez fière ?
Ce qui se vend très bien et qui est mixte, ce déodorant fraîcheur, fort apprécié des hommes. Mon best-seller. Les gens l’achètent par quatre. Un déodorant qui empêche toute mauvaise odeur et prend soin de l’aisselle. On l’applique sous forme de crème. Il y a notamment de la noix de coco, de l’huile essentielle d’amandes fines, d’autres petits secrets que je ne veux pas révéler. (Rires)
Et ceci ?
Du nectar, des sérums pour le visage, pour les peaux sèches et matures, il y a un auto bronzant naturel pour avoir une bonne mine, les gens l’adorent pour cela. L’autre, c’est pour les peaux grasses et acnéiques. Il aide à équilibrer la production de sébum. Le nectar éclat est à 35,50 € et l’autre à 48,50 €. Le déodorant à 22,50 €, mais il dure trois mois pour deux personnes. C’est économique et écologique. On peut rapporter les pots.
Vous êtes à temps partiel ?
Je le fais à temps plein, j’ai créé Juliette en avril 2020. La demande augmente chaque jour.
Votre public, plutôt des clients privilégiés ?
Oui, quand même, il faut pouvoir se le permettre. J’ai tout type de personnes, de tous les âges, mais il faut se permettre de s’acheter un savon à 9 euros plutôt qu’un gel douche à 3 ou 4 euros.
L’Oréal, c’est dépassé ?
Ce n’est pas de la concurrence, je ne me mesure pas à eux. Moi, c’est de l’artisanat, les petits nœuds sont faits main. Je fais aussi des ateliers pour des enterrements de jeunes filles, une baby-shower, des anniversaires. Ici, c’est le slow festival qui nous invite et qui nous paye et offre les places. C’est une opération incroyable.
Les consom’acteurs de demain
Vendre des jouets de récup' dans un petit village, c’est le défi du Grenier Magique à Meix-le-Tige. Un dépôt-vente. Des jouets bébé, puzzles, déguisements, jeux de sociétés, livres. "Les articles restent en rayon un an. Après, le déposant a le droit de les reprendre ou d’en faire don pour des associations d’enfants défavorisés dans la province", explique Bérengère. "C’est mon travail depuis quelques semaines à temps plein.". Possible d’en vivre ? "Modestement, j’ai de la chance d’avoir ma moitié. Le magasin a de plus en plus de succès. Surtout depuis le Covid. Je me demandais si j’allais survivre. Cela a été l’inverse, un engouement pour la consommation raisonnée. On s’est rendu compte de tout ce qu’on avait dans les armoires. Les enfants grandissent vite, se désintéressent vite. On accumule. Vendre soi-même, c’est fastidieux, on est face à des arnaques sur internet. C’est une bonne manière de consommer, de conscientiser nos enfants. C’est eux, les consom’acteurs de demain".