Bogdan, plume de bronze à la Dictée du Balfroid
Élève à l’athénée royal d’Arlon, Bogdan Acasandrei se classe à la troisième place de la Dictée du Balfroid, avec une seule faute, dans le mot borborygme.
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- Publié le 07-06-2023 à 09h56
- Mis à jour le 07-06-2023 à 09h58
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Du haut de ses 11 ans, Bogdan Acasandrei, né en Belgique de parents roumains installés à Waltzing, est un jeune garçon qui n’a pas sa langue dans sa poche. Un élève de sixième primaire à l’athénée royal à Arlon qui vient de réaliser un très beau score samedi dernier lors de la finale de la Dictée du Balfroid.
Il a remporté la plume de bronze, obtenant la troisième place au palmarès. "J’ai réalisé un sans-faute dans la dictée, mais j’ai commis une erreur dans un des dix mots difficiles qui s’ajoutaient à la dictée. Je pense, car on ne reçoit pas sa copie corrigée, que c’est dans le mot borborygme. Mes parents ne savent pas l’écrire non plus !", relève Bogdan, avec un sourire au coin des lèvres. Un mot qui ne figure pas non plus dans le programme scolaire.
Un mental de sportif
Une seule faute qui n’a pas entaché le moral de Bogdan qui garde un beau souvenir de cette expérience pour laquelle il s’est entraîné en classe avec son institutrice. "Nous faisons une dictée chaque semaine en classe, explique Laurie Thiry. Et deux à trois dictées préparatoires au concours. En plus de Bogdan, Théodore Pardoen et Carole Fagneray étaient également sélectionnés. D’autres élèves ont voulu faire la dictée en classe pour le fun et tester leur niveau".
Bogdan s’est également entraîné à la maison, sur les conseils de son papa qui lui a soufflé l’idée de participer au concours, avec un mental de sportif. "L’entraînement, c’est un marathon, le concours c’est un sprint, précise Bogdan. Cela m’a permis de mettre mes connaissances à l’épreuve. Surtout avec les dix mots difficiles. À la maison, je me suis entraîné avec ma maman. Pour pouvoir m’exercer quand j’étais seul, j’ai enregistré les anciennes dictées sur un dictaphone que je pouvais écouter quand je voulais. Il m’est arrivé de faire sept dictées en un jour ! Je lis aussi beaucoup, surtout l’auteur Roald Dahl."
La langue française est difficile
Quand on lui demande quels conseils il pourrait donner aux futurs candidats, la réponse est sans appel. "Il faut lire, essayer de comprendre les textes. Quand on entend un mot compliqué, on cherche dans le dictionnaire. Ce qui permet de trouver d’autres mots et d’apprendre encore."
Si Bogdan maîtrise parfaitement la langue française, il parle aussi couramment le roumain, la langue maternelle de ses parents, médecins à Arlon. "Le roumain est bien plus facile à apprendre que le français, précise Bogdan. Toutes les lettres s’écrivent comme elles s’entendent. Beaucoup de mots roumains sont tirés du français. On dit d’ailleurs souvent que les Roumains sont plus latins que les Latins eux-mêmes."
S’il apprécie le cours de français, Bogdan a une préférence pour les sciences et pourrait bien s’orienter dans ce domaine. Ou peut-être dans l’informatique. "Je recherche un métier rentable et l’informatique me semble être une bonne piste en ce moment."