Christophe Simon (Arlon) s'attaque au Mont-Blanc pour récolter des fonds contre les cancer
L’Arlonais Christophe Simon s’attaque au Mont-Blanc. Pour récolter des fonds contre le cancer. Et s’offrir un nouveau défi. Récit de préparation.
Publié le 15-05-2023 à 06h00 - Mis à jour le 15-05-2023 à 11h17
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Christophe Simon, un nouveau défi pour vous ?
Je me lance à l’assaut du sommet du Mont-Blanc au début du mois de juin. Après d’autres défis que sont des marathons, en voici un, un peu plus compliqué.
Avec l’optique de le réussir ?
Bien sûr, maintenant, il y a différentes variables qu’on ne maîtrise pas comme la météo. S’il y a tempête, les guides ne prennent pas la responsabilité de monter au sommet. On est trois par cordée, si l’un est défaillant ou se blesse, l’ascension est stoppée, ce qui compréhensible.
Un défi pour la bonne cause ?
Oui, pour le Relais pour la vie d’Arlon. Un événement qui aura lieu le 2 et 3 septembre à l’ITELA, on récolte des fonds pour la Fondation contre le Cancer. Je me fais sponsoriser et récolte un maximum.
Vous n’êtes pas le premier à le tenter, un événement qui fait presque polémique tant il est couru. On doit même y faire la file ?
Oui tout à fait, on parle de 20 000 personnes qui le tentent. Maintenant, je devais le faire au mois d’août l’année passée et cela a été annulé à cause de la canicule entre le 15 juillet et le 15 septembre. À l’avenir, ce sera de plus en plus compliqué.
On ne monte pas tout seul ?
Il faut rester raisonnable et il est toujours conseillé de se faire accompagner de guides professionnels. J’ai pris une agence spécialisée, elle m’organise la réservation des refuges, la réservation des guides. Les premiers jours, il y a des tests pour marcher sur la glace, d’escalade. Il faut s’acclimater à la haute montagne.
Cela coûte ?
Un gros 2 000 euros.
Quand c’est annulé, on est remboursé ?
Je pouvais refaire le défi sans limite de temps.
Un entraînement particulier ?
J’ai couru deux marathons les six derniers mois. J’ai associé cela à du renforcement musculaire en salle, un peu d’escalade, des marches, des escaliers.
La part de risque est là ?
Oui, il y a des accidents chaque année, je me suis fait conseiller par de gens qui l’ont déjà fait. Le matériel doit être bien choisi.
Une sorte de rêve ?
Oui, un défi que je me donne, de montrer aussi essentiellement à mes enfants que, dans la vie, qu’avec de la persévérance, on y arrive. Une envie de dépassement de soi.
www.relaispourlavie.be/teams/mont-blanc. Tout don de plus de 40 € est fiscalement déductible.
Le couloir de la mort
Avec 20 000 randonneurs par an, il faudrait presque parfois « Bison futé » sur les sentiers alpins, le géant ne se dompte pas, il se respecte.
Dans le fameux couloir du Goûter, l’ascension est devenue plus périlleuse. En particulier suite au réchauffement climatique de ces dernières années, les chutes de pierres sont quotidiennes. Une pierre toutes les 24 minutes ! En moyenne, 4 décès par an à cet endroit. L’ascension et son retour se font en deux jours. Christophe Simon espère récolter une belle somme pour le Relais pour la vie.
À 44 ans, Christophe Simon est instituteur de formation, ancien chef d’école du Galgenberg et de Barnich-Sterpenich, il est aujourd’hui détaché de l’enseignement et est conseiller pour accompagner les écoles à mettre en place le Pacte d’excellence. Père de trois fils, il a déjà un autre défi dans le viseur : le marathon de Berlin.