Le mari de Lucia Alexandroae relaxé en soirée, après l’arrêt des recherches ce mercredi matin
La Luxembourgo-roumaine Lucia Alexandroae reste introuvable. Les fouilles à son domicile ont été suspendues mercredi matin. En soirée, le Parquet annonçait via communiqué que le mari de la disparue était relaxé.
Publié le 11-01-2023 à 20h26 - Mis à jour le 11-01-2023 à 21h26
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Après l’arrêt des recherches ce mercredi matin dans la maison de Sterpenich, le Parquet du Luxembourg confirme ce soir, via un communiqué que la personne interrogée a été relaxée ce soir. "Lucia Alexandroae, une dame âgée de 31 ans résidant avec son époux et sa fille à Arlon, ne s’est plus manifestée depuis le 6 décembre 2022. Elle a été vue pour la dernière fois au Village Designer Outlet ‘McArthurGlen’ situé à Messancy. Dans le cadre des investigations liées à cette disparition, une perquisition a été menée ce 10 janvier 2023 au domicile de l’intéressée. Une personne a été privée de liberté, entendue par les enquêteurs et relaxée. Ces investigations n’ont, à l’heure actuelle, donné aucun résultat. L’enquête se poursuit", indique le communiqué du Parquet
"Depuis le début, l’homme nie toute implication dans la disparition de son épouse", indique son avocat Renaud Crasset qui confirme cette relaxe ce soir à Sud Info.
L’arrêt des recherches mercredi matin
Après l’effervescence de mardi au n° 10 de la rue du Duché de Sterpenich, le calme est revenu hier matin au domicile de Lucia Alexandroae, de son mari et de sa petite fille de deux ans. Les chiens pisteurs n’ont pas été sortis de leur chenil, aucun policier ou membre de la protection civile n’a surveillé les lieux. L’imposante tractopelle qui a retourné le jardin à l’arrière de la modeste maison en cours de rénovation (ou plutôt au début des nombreuses restaurations à effectuer) n’est pas réapparue, preuve en est que les fouilles n’ont pas permis de retrouver le corps de Lucia Alexandroae, cette jeune maman d’origine roumaine qui a disparu depuis début décembre. Les scellés ont été placés sur les différents accès, quelques jouets d’enfants sont éparpillés sur ce qui pourrait être un jardinet à l’avant de la maison. À l’arrière, un véritable capharnaüm rassemble un tas d’objets divers et le jardin porte toujours les stigmates des travaux d’hier, mais a plus ou moins été remis en état.