Un nouveau resto tendance a ouvert à Arlon
Le nouveau resto tendance à Arlon ? " De la terre à l’assiette ". Il a ouvert à la rue de la Poste. La clientèle afflue. Rencontre avec le couple de restaurateurs.
Publié le 09-01-2023 à 16h22 - Mis à jour le 10-01-2023 à 06h55
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Guillaume Lembens et Magali Rach, vous avez ouvert à la mi-décembre un nouveau restaurant à Arlon, votre première impression après 15 jours ?
Des retours super-positifs, une très belle clientèle, on s’est rendu compte qu’il manquait ce genre de restaurant sur Arlon.
Votre concept ?
Une cuisine bistronomique, on voulait un endroit convivial, chaleureux où les gens se sentent bien.
Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez chaque semaine notre sélection de recettes, d’articles mettant en lumière nos producteurs locaux, nos restaurateurs, …Pourquoi le nom « De la terre à l’assiette ? »
J’aime les produits de la terre et ma femme adore la poterie, on a relié les deux dans les créations uniques de la céramiste, Julie Cornette.
Guillaume, vous êtes aux fourneaux, vous aviez une autre expérience ?
Je travaillais à An Der Villa à Steinfort. J’avais besoin à mon âge de me lancer, il était temps.
Vos produits du moment ?
On est en pleine période de la Saint-Jacques, du foie gras, du cabillaud. Uniquement des produits frais et de saison.
Ce qui veut dire qu’il faut mettre un certain prix, en regardant la carte, ce n’est pas une brasserie ?
C’est sûr, mais regardez ce soir, on limite, sinon on serait tous les jours complets. Les gens recherchent des produits frais et une densité dans l’assiette. Les gens veulent arrêter la malbouffe, ils veulent de la qualité quitte à mettre le prix. Le lunch est à 31 euros: entrée, plat, dessert, mais on peut aussi choisir. Le soir, un menu cinq services à 64 euros. On change toutes les trois semaines.
Magali, il faut être un peu fou pour se lancer dans une telle conjoncture ?
Oui, mais si on ne se lance pas, on ne se lancera jamais. J’ai suivi Guillaume. À la base, je ne suis pas du métier, j’étais secrétaire dans les écoles primaires d’Arlon.
Et vous louez ici dans les anciens bâtiments de Belfius, au centre d’Arlon, à combien se chiffre l’investissement ?
On va dire 120 000 €, on voulait des chaises cosy, pas hors de prix. On a repris des palettes pour la déco. Avec ce projet, on réalise un rêve.