Arlon : mise en route pétaradante du moteur Lenoi
C’est sur le campus de l’ITELA, devant de nombreuses personnalités, qu’a eu lieu la mise en route du moteur conçu par Étienne Lenoir, inventeur né il y a 200 ans, à Mussy-la-Ville.
Publié le 27-11-2022 à 18h48 - Mis à jour le 27-11-2022 à 18h49
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Vendredi après-midi, l’ITELA mettait à l’honneur le moteur Étienne Lenoir construit sur base des plans dessinés par d’anciens professeurs: Jacques Soblet, Pascal Lagneau et Jean-Claude Orban. Certaines pièces de ce moteur légendaire ayant été réalisées par des élèves du Lycée de Belval et par des artisans belges, grand-ducaux et français.
La présentation de ce moteur a été assurée par René Boden, président de l’Amicale, et la mise en marche était rehaussée de la présence du ministre président de la Fédération Wallonie Bruxelles Pierre-Yves Jéholet, du député Philippe Courard, du bourgmestre d’Arlon, Vincent Magnus, du directeur général des personnels de l’éducation Manuel Dony, de plusieurs députés et de très nombreux autres invités, accueillis en fanfare par le nouveau directeur de l’établissement Gaël Mathurin.
Un inventeur de chez nous né il y a 200 ans
Dans le hall d’accueil, une exposition réalisée par les étudiants de l’ITELA retraçait la vie de cet inventeur Jean-Joseph Étienne Lenoir, né le 12 janvier 1822, donc il y a 200 ans, à Mussy-la-Ville.
Étienne Lenoir est considéré comme étant l’un des plus grands inventeurs de tous les temps. Et pour cause, il est le premier à inventer le moteur à combustion interne. Le moteur qui permettra notamment le développement du secteur automobile.
Au total 81 brevets lui ont été attribués. Lenoir a eu l’idée de construire une machine dans laquelle le développement de l’énergie ne se ferait pas à l’extérieur moyennant une grande chaudière à vapeur, mais à l’intérieur du cylindre où se déplace le piston.
Comme l’ont expliqué René Boden et les bénévoles de la Fondation Lenoir de Diekirch, bien évidemment cela ne pouvait pas fonctionner à la vapeur, mais avec du gaz.
Pour faire simple et ne pas entrer dans les détails trop techniques, le moteur Lenoir se compose d’un cylindre, d’un piston, d’une bielle, d’un vilebrequin, d’un volant, de deux tiroirs, d’une bobine Ruhmkorff et de deux bougies.
Le directeur de l’établissement Gaël Mathurin a précisé: "Dans notre établissement, nous observons un basculement des métiers dits" cols bleus "vers les métiers à" cols blancs ". Certes, nous avons besoin de chercheurs, d’économistes, de personnel administratif et autres. Néanmoins, les techniciens sont et resteront indispensables. C’est pourquoi notre école technique a sa place dans la société." Et de conclure: Ne pourrions-nous pas prendre l’habitude de prononcer Institut Technique Étienne Lenoir en lieu et place de ITELA, cela mettrait plus en avant ce célèbre ingénieur et serait certes bénéfique à l’image de notre établissement technique. "