Du neuf dans la saga du passage à niveau de Sterpenich
La fermeture du passage à niveau de Sterpenich a du plomb dans l’aile. Les solutions de délestages ne conviennent plus à la ville.
Publié le 15-01-2022 à 15h19
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Nouveau rebondissement dans la fermeture du passage à niveau de Sterpenich. De sources bien informées, la commune ne serait plus prête, à l’heure actuelle, pour donner son aval concernant la fermeture du passage à niveau du village frontalier de Sterpenich sur la ligne Luxembourg-Bruxelles. En tout cas, à ce jour, la fermeture serait pour le moins reportée.
Si le bourgmestre Vincent Magnus ne tient pas à s’exprimer sur la chose, il y a bien une conférence de presse de lundi, et c’est bien dans cette optique que l’on va.
Rappelons que la commune avait proposé une consultation populaire privilégiant deux solutions de détours proposés par Infrabel, des choix qui ne semblaient être de bonnes solutions pour personne. Sous la pression des villageois, la Ville aurait reçu des assurances en matière juridique: Infrabel se devrait d’obtenir l’accord du conseil communal pour une fermeture d’une route communale. Un point qui est susceptible d’interprétation selon certains.
Ce lundi, le bourgmestre devrait annoncer que les deux pistes proposées n’ont pas reçu l’aval des habitants des villages d’Autelbas, Barnich et Sterpernich et qu’Infrabel doit très probablement revoir sa copie.
Peu dissert sur ce dossier touchy, le mayeur se borne à dire "qu’il doit encore en discuter avec son collège avant" le point presse de lundi.
Rappelons que ce dossier aura été dans les conversations de toutes les tables du réveillon des entités. Surtout qu’une pétition "éclair" de 340 "niets" était venue se rajouter à la consultation populaire, un paquet de "non" remis par le conseiller de la minorité René Timmermans.
Si la décision du Collège arlonais se confirme, elle devrait rassurer dans un premier temps les habitants des villages concernés qui craignent une overdose de trafic; en particulier pour les enfants se rendant à l’école.
Preuve que l’on marche sur des œufs, le porte-parole d’Infrabel ne souhaite pas réagir tant que la commune n’a pas notifié cette décision d’abandonner les deux pistes de délestages, "Si celle-ci nous parvient, nous reprendrons notre bâton de pèlerin pour trouver une solution avec la commune. Mais on est tenu par des subsides européens dans un délai fixe". Faisons attention de ne pas louper une opportunité". Monsieur Sacré de rappeler qu’un passage à niveau de moins, c’est plus de sécurité, de ponctualité, moins d’embouteillages dans les villages… Il conclut que tout ceci est conditionné à une enveloppe fermée des subsides européens ( ndlr: 3,5 millions d’euros dépensés avant 2024).
Le débat dépasse bien le local car ce dossier est essentiel pour le charroi de frontaliers et pour Infrabel, il s’agirait d’un revers contraignant dans les projets d’amélioration de la ligne et de la vitesse des trains.