CE QU’IL RESTE À FAIRE
Le travail ne manquera pas pour les trois prochaines années. Le schéma de développement communal est sur les rails. La première étape est franchie, le rapport d’incidences environnementales (RIE) est à venir.
Publié le 11-10-2021 à 06h00
«C’est un dossier fondamental pour savoir vers où on va, où on construit les immeubles, quelle densité d’habitat dans les villages. C’est important par rapport aux promoteurs et aux habitants», précise le bourgmestre. Le plan communal de mobilité est en place lui aussi et avec lui la réflexion sur la mise en zone 30 au centre-ville. «Tout le monde a rouspété. Puis c’est entré dans l’esprit des gens. Ils roulent moins vite, ça pollue moins. Nous voulons surtout encourager les piétons, les cyclistes à se déplacer en ville. Les pistes cyclables mises en place seront évaluées. Le parking à la rue Henri Busch poursuit également cette optique de faciliter la mobilité douce. Même si je suis conscient qu’il n’est pas évident pour les parents d’amener leurs enfants à l’école à vélo. Il faut trouver un équilibre tout en donnant de l’espace aux voitures pour ne pas faire mourir le centre-ville.» Commune pilote, Arlon a reçu 1,2 million de la Région dans le programme Wallonie cyclable.
D'autres chantiers sont annoncés dans les mois à venir: leparking Léopold fin 2021 ou début 2022, le hall 1 de la Spetz, l'égouttage dans le village de Guirsch, ou encore l'aménagement d'un espace récréatif à l'Hydrion.
Mais d'autres dossiers ont du mal à avancer. Enterré par certains, le projet de P + R à Viville n'a pas fini de faire parler de lui. «Est-ce qu'Écolo, qui a la mobilité à tous les niveaux de pouvoir, va faire quelque chose? Nous avons un gros problème de mobilité pour 60% de notre population qui est frontalière. La seule solution est le RER vers Luxembourg. Or, nous n'en sommes nulle part», peste M. Magnus.
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