Lisa François, le virus du basket grâce à papa
Lisa François et Arlon ont débuté par une défaite contre Pepinster. Mais l’Arlonaise reste confiante pour la suite.
- Publié le 29-09-2021 à 06h00
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Samedi dernier, après la défaite face à Pepinster, les sentiments étaient contrastés dans le vestiaire de l'Alliance. «Nous étions évidemment déçues parce que nous sommes passées tout près de la montre en or, confie Lisa François. Nous sommes passées devant dans le dernier quart-temps et selon moi, nous aurions dû gagner. Mais en plus de la déception, nous étions aussi contentes de notre prestation. En face, c'était une belle équipe et c'est donc prometteur pour la suite.»
Avec 68 points marqués, l'Alliance a fait le boulot offensivement. Mais 74 points encaissés, c'est trop. «Nous avons pris pas mal de tirs à trois points, résume l'Arlonaise. Il faudra travailler là-dessus. Le score ne reflète pas le match selon moi. Car je trouve que dans l'ensemble, nous avons bien défendu même si nous avons peut-être manqué un peu de concentration en fin de match.»
Du haut de ses 22 ans, Lisa François débute vraiment sa première année en régionale. «L'an dernier, cela ne compte pas. Et la saison précédente, j'allais seulement dépanner au Junior lorsque l'équipe avait besoin, explique celle qui suit des études de kiné à Liège. Confiante pour la suite? Après un match, il ne faut tirer aucun enseignement, que ce soit dans un sens ou dans l'autre. J'espère juste que nous décrocherons rapidement notre première victoire. Personnellement, je sais que je dois encore m'améliorer dans beaucoup de domaines, comme la défense ou le shoot. Mon match de samedi? J'ai pris pas mal de rebonds, mais je n'ai pas assez marqué à mon goût. Ce n'était pas mon pire match, mais pas le meilleur non plus.»
Particularité pour Lisa François, elle est coachée par son père, Serge. «Cela ne me dérange nullement. Au contraire même, assure-t-elle. Beaucoup de filles disent qu'elles ne voudraient pas se retrouver dans ma situation, mais moi, je n'y vois que des avantages. Il me connaît bien, il sait sur quels aspects du jeu je dois progresser et il va me faire progresser. C'est lui qui m'a transmis le virus du basket. Quand j'étais petite, j'allais le voir jouer chaque week-end. S'il n'est pas plus dur avec moi? Non, toutes les filles sont sur un pied d'égalité. Il ne fait aucune différence entre les autres joueuses et moi. Et si je fais un mauvais match le samedi, il ne m'engueule pas toute la journée du dimanche (rires).»
À Blegny ce vendredi
L’Alliance espère décrocher sa première victoire ce week-end à Blégny. Le match a été avancé à ce vendredi.