Osmoz’Art, de la couleur dans la grisaille
Douze artistes exposent au palais d'Arlon jusqu’à dimanche 18 h. Osmoz'art, une expo collective d'une belle diversité. C'est gratuit.
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Publié le 18-08-2021 à 06h00
Osmoz'Art. Voilà une exposition qui transpire la vitalité. Le collectif Osmoz c'est une bonne tradition. Tous les deux ans, une expo est basée sur l'échange, comme son nom l'indique. Douze artistes s'associent et se boostent via peintures, photos, gravures, sculptures.
«L'art est un langage constructif qui nous relie au-delà de nos différences; il permet de découvrir des univers inattendus et toujours stimulants».
Reporté suite au confinement, le rendez-vous de ce cercle d'artistes venus d'horizons multiples investit cette semaine le palais jusqu'au 22 du mois de 14 à 18 heures.
Tout le premier étage, pour aller à la découverte d'artistes régionaux, certains de véritables talents, d'autres en devenir.
Ce qui est intéressant dans ce collectif, c'est de voir combien le travail d'une académie de ville de province peut donner des ailes à ses étudiants. Pierrette Lefort: «Pour ne pas arrêter notre activité artistique, nous avons décidé de continuer en nous stimulant les uns les autres.»
Des doigts de fée
Bien sûr, il y en a évidemment pour tous les goûts. Focus sur l'incontournable et jeunot de la bande, Julien Feller. L'orfèvre aux doigts de fée sculpte avec une précision inimaginable des dentelles de bois. Soufflant de précision. Avec ce Martelangeois, on a affaire à un jeune artiste de renommée internationale. S'arrêter derrière les vitrines et tout simplement apprécier.
En ces temps maussades, comment ne pas flasher sur le travail photographique de Thierry Noben. C’est une plongée dans un univers où la couleur déconcerte et se rebelle.
Les collages de Maria Ester Buscemi sentent bon son Argentine natale. Pigmentées et évanescentes, ces tapisseries surgissent: «Au fur et à mesure apparaît un monde où le mystère et le ludique s'entremêlent».
Une belle force irradiante dans les humains de Rosana Faustino, ces personnages tourmentés en quête d'identité.
Parmi les valeurs sûres, il y a encore Pascal Jaminet et ses gravures qui illuminent la nuit.
Au rayon des bonnes surprises, le travail vif et plein de spontanéité de l'acryl d'André Hames. Une abstraction au service de l'imagination. L'artiste de préciser au nom du groupe: «15% des bénéfices des ventes seront versés aux victimes des inondations».