Avec le spectacle de Bruno Coppens, la culture a pu revivre à Arlon: «Oh punaise, que ça fait du bien!»
On revit! C’est le sentiment des 402 chanceux du spectacle de Bruno Coppens. Mais la star était Yves Coppieters. On a aimé!
Publié le 07-06-2021 à 07h00
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«Oh punaise! Que ça fait du bien!» Cri du cœur d'une des 402 privilégiés à avoir renoué avec le rire à Arlon. Carton plein, mention grande dis' pour le test-Covid à la Maison de la culture. Une organisation de dingue, un bonheur non dissimulé pour tous. Sans oublier l'artiste, le 3 X 20 Bruno Coppens qui fêtait ses 61 bougies. L'humoriste en forme, ému, a laissé les lauriers à la star du moment, Yves Coppieters, invitant l'épidémiologiste à monter sur scène. Pour un début de stand-up où la pandémie a été brocardée.
Débauche d’énergie
Le scientifique, lui, de rappeler qu'Arlon avait été précurseur pour demander, dès février, un événement test. Intérêt: la jauge était plus importante que les protocoles des prochains jours. «On veut montrer qu'un environnement avec un protocole, des gestes barrières, c'est sécurisant».
Le public était testé, mais pas filtré, des spectateurs étaient donc peut-être positifs. Ceux-là ont été recontactés dès dimanche. Une débauche d’énergie avec vingt jobistes de l’ULg. Après s’être inscrit sur la plateforme, il a fallu arriver avant l’heure. Répondre à un questionnaire, réaliser un test salivaire PCR. Les salles d’expos servaient de labos dans une ambiance de fête. Vrai plaisir de voir la joie des animateurs de la grande maison à retrouver leurs habitués.
Delphine Hames est avec son compagnon: «Cela a beaucoup manqué, on avait très envie de revenir!»
Quant aux 280 du groupe test qui découvriront Vizorek, ils ont un rien plus attendu vers 15 h 30, mais savoureront le spectacle en septembre.
Dans son mot d’entrée, le directeur Luc Delhez a entamé avec humour, espérant que les sièges ne sentent pas trop la poussière. Il a rappelé à chacun de jouer le jeu jusqu’au bout, revenir se faire tester samedi prochain. De nos jours, un spectacle, cela se mérite!
À l'entrée, le Dr Allardeau était là pour prévenir des cas de comorbidité, il se réjouit de l'ouverture: « C'est libérer la chape de plomb et permettre aux personnes d'assister à un maximum d'événements qui redonnent le goût de vivre». Dans l'euphorie, personne ne savait trop bien ce que la soirée allait coûter. Le test individuel, c'est environ 15€.
Une fois la bougie d'anniversaire soufflée par l'artiste («C'est mon plus bel anniversaire» a lancé Coppens), on serait bien repassé prendre un pot, mais là, il faudra encore patienter.