L’éducation du patient: un combat essentiel

La coopération transfrontalière entre la France et la Belgique préconise une autre manière d’appréhender la médecine.

Christian VAN HERCK
L’éducation du patient: un combat essentiel
Grâce à la coopération transfrontalière, les habitants de Musson ou Aubange peuvent se rendre à l’hôpital de Mont-Saint-Martin plutôt qu’à celui d’Arlon. Le trajet est réduit de moitié.

Hier matin, l’hôpital français de Mont-Saint-Martin, à une encablure de la frontière belge, a accueilli une conférence organisée dans le cadre du programme de coopération transfrontalière Interreg «France, Wallonie, Vlaanderen», consacrée à la coopération sanitaire franco-belge. Depuis 2005, la France et la Belgique ont signé un accord qui a permis la création des Zoast (Zones organisées d’accès aux soins transfrontaliers). Ces zones offrent à la population frontalière la possibilité de se rendre sans autorisation médicale préalable dans un établissement hospitalier situé de l’autre côté de la frontière et d’y recevoir des soins hospitaliers ou ambulatoires. Pour les patients, les conditions de remboursement des soins ne changent pas et les formalités administratives sont simplifiées. Autre réussite citée en exemple: la collaboration entre les hôpitaux d’Arlon et de Mont-Saint-Martin qui permet aux habitants d’Aubange ou de Musson de voir le temps nécessaire pour être transporté à l’hôpital diminuer de moitié. Des minutes qui peuvent sauver des vies.

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