Soldes : « Pour les consommateurs, il va y avoir des très belles affaires en perspectives », dit Catherine Arnold.
Les commerçants attendent cette période de soldes comme une bouée de sauvetage. La maudite année 2020 est passée, mais elle laisse des traces indélébiles chez des commerçants, tant dans leur trésorerie, que dans leur moral.
Publié le 05-01-2021 à 06h00
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Tous espèrent, parfois sans trop y croire, que 2021 arrêtera cette foutue pandémie et que petit à petit une situation normalisée va revenir s’installer.
Le plaisir des soldes est-il menacé
«Nos commerçants se retrouvent avec des stocks inhabituels sur les bras, constate Catherine Arnold, la présidente de l'ACIA (Association Commerciale et Industrielle d'Arlon). Ils vont être obligés de s'en débarrasser en cassant les prix comme jamais. Pour les consommateurs, il va y avoir des très belles affaires en perspectives.»
Reste à voir si les consommateurs vont se ruer sur ces affaires en or. Quant on est plus ou moins confiné chez soi, qu’on télétravaille sans voir ses collègues, que les mots vacances au ski ou à la mer sont tellement compromis, que les événements sociaux disparaissent les uns après les autres des agendas, que les invitations se font rares, que même se ressourcer en faisant du sport est impossible, que le moral est partagé entre sinistrose et espoir sans date que la situation s’améliore, a-t-on vraiment envie de faire les soldes pour se faire belle ou pour renouveler sa garde-robe?
«La réaction des consommateurs est un énorme point d'interrogation et je ne suis pas vraiment optimiste, poursuit Catherine Arnold. Faire du shopping, faire les soldes, c'est du plaisir qu'on partage avec des copines ou en famille. Le faire seul, sans ce plaisir, ce n'est pas la même chose. J'espère me tromper, mais je ne sens pas le même enthousiasme, le même frétillement que pour une compagne de solde dans des circonstances normales.»