Les masques? Pas un problème pour les mômes!
Durant la crise sanitaire, d’éminents spécialistes en pédopsychologie ont estimé qu’il serait traumatisant de renvoyer les enfants à la maternelle ou dans leur classe primaire, entourés d’enseignants masqués qu’ils considéreraient comme des monstres et hanteraient leurs rêves et leurs nuits.
Publié le 18-07-2020 à 06h00
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Hier, Ysée et Charles, 7 et 5 ans, sortent de la voiture et voient leurs parents se masquer prudemment. «Moi aussi, je veux mettre un masque», demande Charles. Ysée n'est pas en reste et c'est une famille masquée qui passe le sas d'entrée de la kermesse. Masque déclaré non obligatoire, papa et maman tombent bien vite le leur, mais les enfants l'oublient vite et le garderont sur le nez, sans s'en soucier, que ce soit sur le tir aux ballons avec arbalète, sur le manège ou pour pêcher les 9 canards qui leur permettront de repartir avec des jouets gagnés de haute lutte. Ce n'est qu'à la fin de l'heure et demie passée sur la foire, que, croustillons au sucre glace obligent, Ysée et Charles tomberont le masque.
Pas de cauchemar par la faute de monstres masqués
Même chose pour les gestes barrières qui sont pour eux, naturels, d’une totale évidence. Pas un nouveau manège sans se laver les mains, pas une rencontre avec une copine d’Ysée, sans un «check» coude contre coude. Aux dernières nouvelles, ils se sont endormis le soir avec les étoiles multicolores de la kermesse dans les yeux et n’ont pas réveillé leurs parents pour avoir cauchemardé sur des monstres masqués.