Un nouvel outil contre les cellules vides
Créashop Plus aidera les commerçants à développer leur activité dans une cellule vide. Un outil lancé dans neuf communes.
Publié le 12-02-2020 à 06h00
:focal(507x197:517x187)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/KEJGVYVA7RA2PLA2525C5TWECU.jpg)
Fort du succès de l’action d’aides aux commerces «Créashop-villes», le ministre de l’Économie Willy Borsus lance «Créashop-plus», coordonné par l’UCM avec les acteurs concernés, dont les Communes.
L’objectif de ce nouvel outil est de lutter contre les cellules vides en s’engageant dans le développement de nouvelles activités dynamiques, créatives, innovantes et attirantes. Un objectif simple: ouvrir de nouvelles surfaces commerciales dans les villes et villages.
Déjà présent à Arlon, Créashop-plus s’étend à huit pôles en province de Luxembourg. Les villes de Bastogne, Bouillon, Florenville, Libramont, Marche-en-Famenne, Messancy, Vielsalm et Virton bénéficieront du dispositif pendant trois ans. Il permettra d’aider des futurs commerçants à développer leur activité dans une cellule vide.
Les Communes sélectionnées sont invitées à identifier les pôles commerciaux dans lesquels le taux de vacuité commerciale est le plus élevé. Les nouveaux commerces sélectionnés doivent être qualitatifs, créatifs et disposer d’un plan financier solide. Un comité de pilotage sera mis en place pour établir notamment les critères de sélection.
Un montant de 1,5 million est dédié à Créashop-plus pour une période de 3 ans sur l’ensemble de la Wallonie. Le montant pouvant être perçu par un commerçant est plafonné à hauteur de 6 000€. Une aide cumulable avec les aides communale et provinciale.
Un retour vers les villes et l’artisanat
L’évolution des superficies commerciales notamment en périphérie, la vente en ligne et le comportement des consommateurs qui se transforme avec le digital et l’importance accrue du smartphone sont autant de points qui bouleversent le commerce de proximité. Parallèlement, l’UCM constate un retour des consommateurs vers la proximité, les centres-villes et l’artisanat.
13 000 emplois dans la province
Consommer local devient même une vraie tendance de fond. L'enjeu est capital pour les artisans et commerçants. Pour le ministre Borsus et UCM, «20% des commerces des centres-villes sont en moyenne vides». Des mesures nouvelles, créatives et urgentes s'imposent pour ramener de la vie dans les centres urbains ou périurbains. Ainsi que de la diversité de commerces: boucher, boulanger, artisan, cordonnier, maraîcher, poissonnier, couturier… Toutes ces activités de proximité, ainsi que des concepts innovants, feront la vitalité d'un centre. Comme le rappelle l'UCM, le commerce dans la province représente 5 000 indépendants et 8 000 salariés.