«C’est une vraie saloperie!»
Eddy Boland, vous êtes le patron de RHS. lu, une société qui lutte contre les animaux nuisibles. Des chenilles processionnaires, vous en voyez de plus en plus?
Publié le 11-07-2019 à 06h00
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D’année en année. Cela a commencé au Grand-Duché. On est en plein boum! Il faut bien distinguer la processionnaire du chêne et celle du pin. Les gens confondent. Au Grand-Duché, il y a des prospectus, des flyers, une cellule est en place. Ils sont en avance.
Vous avez l’impression qu’on prend plus le problème en compte au Grand-Duché?
Oui, mais au Grand-Duché, il y a eu plus de cas aussi!
Ce traitement demande un véritable attirail et il a un coût, non?
Oui, il faut des ouvriers qui interviennent, une nacelle. Tout dépend de la quantité de cocons qu’on aspire, cela dépend de l’accès. Chaque cas est différent. Cela commence dès 300€ par arbre jusque 1 500€, car on doit parfois rester toute la journée pour ce travail.
On peut louper des cocons et en laisser?
Oui, on le sait. On l’indique aux gens. Normalement, les nids sont sur les grosses branches. C’est pour cela qu’on est toujours à deux hommes.
Ces bestioles sont-elles dangereuses?
Vous pouvez avoir des centaines de boutons. Cela gratte. Il n’y a pas vraiment de produits. C’est une vraie saloperie!