Meurtre de Gérouville: «Jérôme Kone était gentil et naïf»
Les derniers témoins de moralité se sont succédé à la cour d’assises ce mardi matin. La maman de Jérôme Kone, l’un des deux accusés du meurtre de Reddine Mhadbi, a dressé le parcours de son fils.
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- Publié le 26-02-2019 à 12h58
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«Quand je l’ai ramené en Belgique, il n’a pas eu le temps de connaître le bon côté de l’Europe. Il était tout naïf et il est tombé sur un groupe d’amis. Il a suivi leur chemin et s’est laissé entraîner. Au début, il menait bien sa scolarité. Puis il a eu l’impression d’être mal aimé, victime de racisme à l’école. Il se sentait comme un intrus. Il sortait beaucoup et quand je le cherchais la nuit, il se cachait». À la maison, l’accusé montre un autre visage. «Il était très sentimental, gentil. Il n’aimait pas me voir souffrir.» D’établissements scolaires en IPPJ, Jérôme Kone multiplie les comportements insolents mais pas violents. Sa maman déménage à plusieurs reprises pour l’éloigner de ses mauvaises fréquentations mais elles le retrouveront toujours. La maman de Jérôme Kone aura également quelques mots pour les parties civiles. «J’ai beaucoup de peine pour ses proches. Je ne peux pas me mettre à la place de sa famille. Je pense que leur enfant est au paradis. Ce qu’ils ont vécu est terrible.»
Les débats reprennent cet après-midi avec la plaidoirie de Me Soblet pour les parties civiles.
L.B.