Arlon tâtonne sur sa politique sportive
Le RTC ARlon veut jouer la gagne chez les messieurs et privilégie les joueuses qui s’entraînent au club chez les dames.
Publié le 28-04-2016 à 06h00
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La défaite de l’équipe messieurs du RTC Arlon à Lebeeke, dans la banlieue de Termonde, contre le TC Hof-Ter-Burst, a été cinglante. Un 8-1 bien tassé, avec un point gagné administrativement. L’équipe du capitaine Allart n’a pas eu droit au chapitre contre des joueurs qui étaient largement plus forts. Seule consolation, quelques jeunes formés au club ont pu accumuler de l’expérience.
Les discours de début de saison, qui parlaient ouvertement d'équipe jouant la montée en division II, sont battus en brèche par la réalité du terrain: les Barbot, Fassbender, Monaco, Calzi, Morel et Knaff, qui devaient casser la baraque, ne seront pas ou peu disponibles. «J'ai reçu l'accord de la majorité d'entre eux pour se déplacer à Ciney, qui sur le papier, est l'équipe la plus compétitive de la série, assure Stéphane Allart. Pour le reste, ces joueurs seront peut-être disponibles à l'une ou l'autre rencontre, on verra.»
Pour le premier déplacement de la saison, c’est tout vu, puisque seuls les cinquième et septième des huit premiers joueurs de la liste de force étaient présents.
Le président arlonais Jean-Pierre Kuhnémant n'est pas le premier concerné par la politique sportive du club, mais reconnaît les difficultés: «Stéphane a carte blanche dans les limites du budget qui lui est imparti. Il nous a présenté une liste de joueurs qui semblait offrir toutes les garanties pour atteindre l'objectif défini, à savoir obtenir les meilleurs résultats possibles et envisager la montée en division II nationale. Ce n'est que dernièrement que Stéphane a appris que les joueurs avaient finalement très peu de disponibilités. Il est clair que notre comité et son principal responsable sportif, Pierre-Yves Marion, devront tirer le bilan en fin de saison et voir comment nous pouvons améliorer la situation.»
Pierre-Yves Marion ne veut pas tirer de conclusions trop vite: «D'après les échos que j'ai reçus, le club de Lebeeke est plus fort que Ciney. Rien n'est donc perdu, même si je comprends bien que nos résultats sont dépendants des disponibilités des joueurs. Nous évaluerons la situation au coup par coup, en fonction des prochains résultats.»
La politique du club n’est pasla même chez les dames
Du côté de l'équipe des dames, la politique est différente: «Nous avons pléthore de joueuses et elles veulent toutes jouer, admet Pierre-Yves Marion. Nous avons la chance de pouvoir compter sur Déborah Kerfs, 11e joueuse belge, et nous pourrons récupérer Caroline Daxhelet et Pauline Van Herck pour la dernière rencontre, lorsqu'elles seront rentrées des USA. Mais nous voulons aussi donner leur chance à des filles qui s'entraînent chez nous, y compris à la jeune Lucie Rabiot. Là aussi, nous évaluerons la situation au coup par coup.»