« J’aurais dû frapper en force »
Grande frustration pour les Arlonais à Hamoir, qu’ils ont dominé. Et pour David Schoumaker, qui a raté une occasion trois étoiles en début de match.
Publié le 23-04-2013 à 06h00
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David Schoumaker, le FCJLA méritait au moins de revenir avec un point d’Hamoir ?
Pour moi, on méritait largement les trois points. Même sans livrer une grande prestation, on les a dominés durant tout le match.
D’un point de vue personnel, vous avez raté plusieurs occasions…
Certainement cinq, dont deux grosses. La première, après quatre ou cinq minutes, j’arrive seul devant le gardien. Je veux la placer, du plat du pied et il l’arrête. En deuxième mi-temps, après une déviation de la tête sur une rentrée en touche, je suis devant le but, je dévie le ballon et le gardien sauve sur la ligne. Sinon, j’ai aussi eu trois tirs. Enfin, ça ressemblait plutôt à des passes au gardien, comme si je l’échauffais. Je peux m’en mordre les doigts.
Vous avez bien dormi ?
Pas trop. J’ai remué tout ça. Cela m’a trotté dans la tête. Surtout ma première occasion.
Si c’était à refaire, vous changeriez quoi ?
Sur la première occasion, déjà, j’aurais frappé en force, comme je le fais d’habitude. Et si je marque celle-là, ça change tout et on leur en met au moins trois. Sur ma deuxième grosse occasion, je ne vois pas ce que j’aurais pu faire d’autre. C’est un bel arrêt du gardien. Mes tirs ? J’aurais évidemment frappé plus fort.
C’était évidemment le match à ne pas perdre ?
Oui, à présent, nous n’avons plus notre sort en mains. Nous sommes obligés de faire 6/6 pour terminer et nous avons besoin d’un coup de main.
Comment était l’ambiance dans le vestiaire ?
Le moral était dans les chaussettes. On était dégoûté d’avoir perdu contre un adversaire plus faible que nous. La frustration est encore plus grande. C’est moche de ne pas prendre de point contre une équipe comme ça.
Heureusement, Tamines et le FC Charleroi ont également perdu, en fin de match. C’est peut-être un signe, ça, non ?
Qui sait ? J’espère.
Tamines n’avance plus et en cas d’égalité, vous auriez l’average positif…
Oui, mais Tamines doit encore aller à l’Olympic Charleroi et ça me fait un peu peur, parce que les deux clubs sont assez proches l’un de l’autre. J’appréhende ce match, je dois dire. Maintenant, nous, on doit aussi gagner. Et à Cité Sports, pour la dernière journée, ça risque d’être compliqué. Mais on a l’avantage de jouer d’abord contre Meux. Si on l’emporte, moralement, on sera mieux pour aller à Cité Sports. De toute façon, on y croira jusqu’au bout, on ne lâchera rien. Il faut voir le côté positif, on n’est pas descendant direct. Il y aura au moins les barrages.
L’équipe va rebondir dimanche, contre Meux ?
Oui, on n’a pas le choix. On sera reboosté. On a vraiment le couteau sous la gorge. On ne peut plus passer à côté de nos occasions et de notre match.
Pour la première fois depuis le début du mois d’avril, vous ne jouez pas mercredi. Donc vous avez une semaine pour préparer le match. Cela va faire du bien ?
Aux jambes, oui, en effet. Cela pourrait peser dans la balance. On vient quand même d’enchaîner sept matches en trois semaines.¦