Le tuner des Trois Frontières
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Publié le 26-11-2012 à 07h00
«C'est un truc à ne pas manquer, une formidable carte de visite pour notre société, même si le week-end nous coûte entre 8 et 10 000 euros», explique Petro Pinto, d'Athus, qui est là pour la douzième fois. Malgré la crise, le garagiste-carrossier voit débarquer les amateurs de France, Grand-Duché, dans son atelier du Sud de la province. Connu pour avoir fait le buzz avec une fausse voiture de police luxembourgeoise, il est au centre du hall.
Dans un stand à rendre sourd, les sonos se déchaînent jusqu’à 5 000 watts RNS. Bonjour les décibels. Pas rare de voir des sonos dans le coffre, tout comme cinq ou six écrans dans l’habitacle. Dans les portières et même sur les pare-chocs.
Difficile de définir une tendance, «il y a autant de voitures que de proprios, c'est un peu le principe. On doit s'adapter à tout, c'est fini les spoilers, on a moins de bling-bling, c'est plutôt le détail qui compte, comme cette trappe essence complètement changée de côté». Les éclairages led font fureur. Les peintures à l'aérographe, c'est démodé. Des couleurs caméléons amusent. «Si on jette un seau d'eau chaude dessus, la couleur de l'auto change». Autre bizarrerie, des fontaines avec fumigènes dans les coffres. Le covering, une sorte d'autocollant, permet des textures détonantes.
Si les lois de la sécurité routière sont bien là, elles sont contournées: «On fait parfois des trucs interdits par le contrôle technique, mais dans le respect de la sécurité. Les clients nous les demandent, on le fait mais sur la facture, on précise que ce n'est pas homologué sur la route.»
En la matière, la seule limite semble celle du budget. «Des fous mettent 15 000€ rien qu'en sono. Moi, j'ai mis 40 000€ », raconte cet ouvrier.