Les terrains d'aisance au centre des débats du conseil communal de Rendeux
Le conseil communal de Rendeux s’est penché mercredi sur le nouveau cahier des charges pour les terrains d’aisance pour les agriculteurs. Cela s’est énervé en fin de séance.
- Publié le 15-09-2023 à 16h49
- Mis à jour le 15-09-2023 à 16h50
:focal(545x372:555x362)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/WSMN4B6DZVE4VNOOGOXALXCXGY.jpg)
Public inhabituel, dans le nombre s’entend, pour le conseil de ce mercredi. Dans ce public, des agriculteurs. Il est vrai que le plat de résistance de la soirée était l’adoption du cahier des charges pour la "dévolution des terrains d’aisance", soit près de 270 hectares. À la barre, l’échevin Louis-Philippe Collin. Recontextualisant les choses avec les problèmes liés à l’agriculture, les aides communales mises en place pour le secteur, il s’attache au cœur du sujet. Il le précise: le cahier des charges a été élaboré avec des spécialistes et la commission agricole. Fil conducteur: "Les terrains seront octroyés aux agriculteurs à titre principal et pour leur usage personnel". Deux concepts qui seront au centre des débats.
"Boîte de Pandore"
La minorité, par la voix d’Albert Cornet, y va de ses demandes de précisions. "Que faire si un agriculteur ne l’est pas à titre principal, mais possède une ferme digne de ce nom ?", lance-t-il. Il faut, pour l’échevin, "éviter d’ouvrir la boîte de Pandore", notant qu’un nouvel agriculteur ou un qui le redevient à titre principal, pourra obtenir ce type de terrain. Il l’affirme, également: la volonté du collège n’a pas été de brusquer tout: "On ne voulait pas tout chambouler d’un coup comme cela avait été le cas au camp militaire de Marche où tout a été changé du jour au lendemain".
Albert Cornet verrait bien que la minorité soit associée à cette analyse de la dévolution. Pas d’objection de l’échevin une fois que tous les agriculteurs auront été rencontrés. Au vote, seul Dominique Sonet (min.) vote contre, argumentant: "Je ne vote pas pour quelque chose où je n’ai pas la main mise". Notons que Sébastien Depierreux (ind.) était excusé.
Subsides divers
Plusieurs habitants de Chéoux étaient dans la place. Un subside exceptionnel de 1 000 € a été octroyé au comité du village pour l’organisation, en octobre, d’une expo photos centrée sur l’entité. Albert Cornet (min.) souhaite qu’à l’avenir, les subsides soient associés à des événements notamment de ce type et non plus systématiques: "250 €, 300 € et on va manger des frites avec cet argent après la saison" caricature-t-il, tout en mettant en avant le dynamisme du tissu associatif. L’échevine Audrey Carlier n’est pas opposée à une réflexion globale sur le sujet, tout comme pour les salles communales.