La sécurisation de la rue de l’école de Gérouville fait débat au conseil communal
La rue de l’école de Gérouville a fait débat au conseil communal. Elle deviendra à sens unique, mais ce n’est pas assez pour la minorité.
Publié le 17-03-2023 à 14h34 - Mis à jour le 17-03-2023 à 14h35
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Jeudi soir, le conseil s’est électrisé autour de l’aménagement de la rue de l’école à Gérouville. Sur les conseils de la Région wallonne, la majorité communale a décidé de transformer cette rue en sens unique.
"Les parents qui viendront au niveau des lignes jaunes pourront déposer leurs enfants, sans stationner pendant de longues minutes, explique le bourgmestre, Pascal François. On pourra stationner en face, mais le Code de la route prévoit qu’il faut laisser 3,5 mètres pour le reste de la route. Donc normalement, il n’y aura pas moyen de stationner."
Pas pratique et incomplet, selon la minorité
La minorité regrette que cette nouvelle configuration ne sera pas facile à gérer pour les parents d’enfants en bas âge. "Il faut déjà aller vite pour déposer des enfants en maternelle, projette Arnaud Inglebert (Réagir). Et ça ne vaut que pour le matin. Pour le retour, quand les parents attendront leurs enfants, ils devront stationner, donc se garer plus loin."
Ce n’est pas le seul problème pointé du doigt par les membres de l’opposition. S’ils reconnaissent que c’est un bon début, ils regrettent que cette décision arrive trop tard par rapport à l’avis de la Région wallonne, qui date de décembre 2019.
Mais ils regrettent également que l’ensemble des demandes du comité de parents n’aient pas été entendues.
Selon Philippe Brynaert (Réagir), "les parents demandent, depuis plusieurs années, une sécurisation générale du quartier, des places de parking, une zone de déchargement rapide, une meilleure signalisation de la zone 30 et plus de radars."
Pascal François explique qu’installer des trottoirs, vu la largeur de la route, ne serait pas possible. Aussi, la nationale appartient à la Région wallonne, et obtenir des réponses prend beaucoup de temps, des années. "On s’adapte en fonction du terrain. Si vous n’êtes pas satisfaits, proposez une solution et on la soumettra au SPW Mobilité. On verra ce que ça donnera…", réagit le bourgmestre.
Le vote est demandé, seuls Arnaud Inglebert et Philippe Brynaert s’abstiendront.
De nouveaux projets voient le jour
De leur côté, la jeunesse et la culture étaient représentées par de nombreux dossiers sur la table. Pour commencer, un nouveau conseil des jeunes va voir prochainement le jour. Les ados méchois de 13 à 16 ans seront bientôt appelés à déposer leur candidature. Une parité filles-garçons est espérée par les conseillers.
Aussi, les plaines communales ont renouvelé leur projet pédagogique auprès de l’ONE. Un meilleur accueil de l’enfant est prévu, avec de nombreuses actions concrètes, et un encadrement et recrutement des animateurs poussés.
Enfin, la bibliothèque va accueillir un mi-temps supplémentaire. Le plan quinquennal est redéfini: les priorités seront d’intégrer la bibliothèque dans la vie culturelle et associative de la commune, de réduire la fracture numérique et de promouvoir la lecture chez les moins de douze ans.