Devenir instituteur à horaire décalé : ce sera possible à Bastogne à la rentrée
Le département pédagogique de l’Henallux de Bastogne proposera en septembre une formation d’instituteur/institutrice primaire à horaire décalé.
Publié le 17-03-2023 à 16h43 - Mis à jour le 17-03-2023 à 16h44
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Le métier d’instituteur vous intéresse, mais vous vous êtes déjà lancés dans une autre carrière et il vous est impossible de laisser votre travail pour reprendre le chemin des bancs de la haute école durant la semaine. Le département pédagogique d’Henallux de Bastogne à une solution pour vous. En effet, il compte ouvrir au mois de septembre une formation d’institutrice et d’instituteur primaire à horaire décalé.
"Ce sera une première dans notre province, se félicite Nicolas Stilmant. On avait demandé l’agrément avant la réforme, mais on ne l’avait pas activé. Nous avions eu le nez fin de faire cette demande car cela ne serait plus possible pour l’instant. Celle-ci entre dans une logique de redéploiement de l’offre sur le site de Bastogne (NDLR: il n’accueillera plus la formation des régents)."
La formation sera ouverte à partir de 20 candidats inscrits. M. Stilmant y croit: "Nous avons déjà des étudiants qui sont présents avec des VAE (valorisation d’acquis dans l’expérience), ce qui permet d’alléger leur cursus, précise-t-il. Nous avons aussi des étudiants qui ont un profil qui aurait pu commencer un tel cursus. On sait que des personnes sont intéressées et cela pourrait en motiver d’autres."
Un métier toujours attractif
Le métier d’instituteur resterait toujours attractif. "Nous avons de nombreux étudiants qui sortent de secondaire et dont les études d’instituteurs sont un premier choix, explique encore Nicolas Stilmant. Dans notre province, nous avons encore la chance de pouvoir compter sur des établissements à taille humaine. Et puis il faut aussi avouer que c’est un métier qui permet de trouver un emploi rapidement, comme je peux le remarquer avec mon autre casquette du président du PO de la commune de Fauvillers. Et cela devrait encore se confirmer dans les années à venir, notamment avec le passage à quatre ans, qui entraînera une année sans nouveaux instituteurs et institutrices.
Au niveau de la réorientation professionnelle, on voit aussi qu’il y a de l’intérêt. Certains se sont lancés dans des métiers en pensant qu’il serait plus "facile" que l’enseignement, mais en reviennent. Certains sont aussi dans une recherche de sens de leur métier. Et, comme instituteur, on le voit tout de suite."