Les 10 000 panneaux photovoltaïques de Saint-Vincent alimentent entre 800 et 900 foyers
Il y a deux ans, la sprl Jany Gofflot de Neufchâteau installait un champ solaire de 10 000 panneaux photovoltaïques à Saint-Vincent.
Publié le 14-03-2023 à 06h00
:focal(545x371.5:555x361.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/TJYHJWV6XZENLOSBT6NF2C772M.jpg)
Le paysage du village de Saint-Vincent, commune de Tintigny, a quelque peu été modifié avec l’installation d’un champ solaire de 10 000 panneaux photovoltaïques, pouvant produire de l’électricité pour 800 à 900 foyers. C’est la plus grande installation au sol de la province.
"Le chantier s’était très bien déroulé avec Orès et la commune de Tintigny. Tous étaient positifs sur la donne", souligne Kevin Gofflot avant d’ajouter: "L’impulsion communale avec le bourgmestre Benoît Piedbœuf a facilité le dossier, ce qui a permis de ne pas connaître de blocage avec, faut-il le souligner, une surveillance journalière au niveau du fonctionnement".
À court terme, le but sera de garder l’électricité de manière locale sur batterie, car il n’y a pas d’avantage spécifique pour la commune. Actuellement, le courant va sur le réseau, Engie l’achète et approvisionne les clients. "Ce sont de très lourds investissements à long terme, c’est lac démonstration de notre métier et de notre savoir-faire", confirme Kevin Gofflot. Avec la crise énergétique, des industriels sont impatients de posséder de telles installations.
À la recherche de terrains
La société chestrolaise est toujours à la recherche de terrains pour y implanter un champ de panneaux photovoltaïques. Il faut savoir que ces installations au sol sont démontables et que l’autorisation est accordée pour 30 ans. Pour faire aboutir un dossier, il faut compter 3 années auxquelles il faut en ajouter deux pour l’obtention des certificats. "Pour notre installation à Saint-Vincent, nous attendons toujours les certificats", confirme Kevin Gofflot.
Ce qui est aussi très important, il faut une autorisation communale et un exemple, à Libin, en l’absence de la bourgmestre Laffut, le premier échevin Baijot nous confirme que la commune a refusé, car c’est un terrain agricole. C’est de plus en plus compliqué d’obtenir le précieux sésame, ce qui entraîne souvent un ou deux renouvellements de demandes modifiées. Une installation identique à celle de Saint-Vincent, il n’y en aura pas deux.