Soirée souvenir à Florenville au nom de la solidarité avec l’Ukraine
Les réfugiés ukrainiens ont bénéficié d’un accueil sécurisé et chaleureux, grâce au soutien de plusieurs Florenvillois. La Commune les a remerciés.
Publié le 10-03-2023 à 15h45 - Mis à jour le 10-03-2023 à 15h46
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"Le 24 février est désormais une date tristement symbolique. Un an est passé et la solidarité continue: elle s’adapte, elle prend de nouvelles formes, mais elle demeure…" C’est par ces mots de circonstance que Dorian Simon, président du CPAS, a entamé la soirée de rencontres entre les habitants de Florenville qui, d’une façon ou d’une autre, ont contribué à l’accueil de réfugiés ukrainiens il y a un an déjà.
"Sans rentrer dans les considérations géopolitiques, rappelons que ce matin du 24 février 2022, un déluge de feu s’est abattu sur un pays abasourdi et une population en état de choc, subitement affectée par un mal que nous pensions éradiqué de notre continent: la guerre." Les civils, des femmes et des enfants dans 90% des cas, dans un calme et une dignité frappante, ont commencé à fuir vers l’Ouest. Trois semaines après le début du conflit, plus de 3 millions de réfugiés avaient trouvé refuge dans les pays limitrophes, les deux tiers en Pologne. Aujourd’hui, d’après l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, ils sont plus de 8 millions de réfugiés enregistrés en Europe, 5 millions de personnes sont déplacées en Ukraine et 17 millions d’Ukrainiens ont besoin d’une aide humanitaire d’urgence. En quelques jours, 37 possibilités de logement et 88 places étaient enregistrées sur la commune de Florenville.
Communes et CPAS parfois bien seuls…
Dorian Simon rappelle que de nombreuses initiatives ont alors vu le jour: des réunions à la Gaumaise, "Le café ukrainien", pour leur permettre de se retrouver, une invitation au carnaval par le comité organisateur, une invitation à une chasse aux œufs par l’Amicale des pompiers de Florenville… Des citoyens se sont impliqués autrement que par l’accueil, en assurant des transports, pour aller aux courses, dans les magasins, à des rendez-vous médicaux. Parfois même, pour faire du tourisme, en Wallonie ou au Luxembourg. "Il ne faut pas nier l’absence totale de préparation des familles, mais surtout de soutien structurel de la part des autorités wallonnes notamment, déplore Dorian Simon. Une fois de plus, les communes et les CPAS se sont retrouvés bien seuls, pour répondre à des besoins auxquels ils n’étaient pas armés." Ici aussi, la solidarité a fait la différence. Aujourd’hui, 4 réfugiés vivent toujours sur la Commune. Il n’est pas exclu que d’autres viennent s’installer.