L’infirmière de Marie Reding, tuée à Martelange, semait la terreur dans le village de Hollange
Vinciane Welvaert est originaire du village de Hollange (Fauvillers). Elle a fait vivre l’enfer aux villageois, au point d’être interné sur décision de justice.
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Publié le 10-03-2023 à 19h59 - Mis à jour le 11-03-2023 à 07h24
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Les langues se délient depuis l’inculpation pour meurtre de Vinciane Welvaert, l’infirmière de Marie Audrit-Reding, la nonagénaire tuée dans sa maison à Martelange le 1er mars 2023. Une rumeur persistante circulait depuis sur l’état de santé mentale fragile de l’infirmière. Il nous revient de plusieurs sources que cette dernière a en effet passé 7 années en hôpital psychiatrique sur décision judiciaire.
Un internement qui fait suite à une longue enquête menée dans le village de Hollange (Fauvillers) pour des faits liés au comportement de l’infirmière. Vinciane Welvaert était très loin d’y faire l’unanimité. Les villageois ont d’ailleurs toujours très peur de l’infirmière, dix ans après les faits. Il faut dire que cette dernière a littéralement semé la terreur dans le village dont elle est originaire. Elle ne supportait pas grand monde et le faisait savoir. Menaces, harcèlement y compris envers les enfants, tentatives d’empoisonnement d’animaux était un mode de fonctionnement chez elle. Des dizaines de plaintes ont été déposées par plusieurs villageois. Certains se sont même rétractés par peur de représailles. Aujourd’hui encore, ils refusent catégoriquement de témoigner à visage découvert.
L’arme du crime est un vase
Beaucoup s’inquiètent également de savoir que Vinciane Welvaert avait repris une activité professionnelle dans le milieu des soins à la personne. Libérée de son suivi psychiatrique qui avait été peu à peu allégé, Vinciane Welvaert a repris une activité professionnelle dans un home de la province en 2022. Elle aurait, selon nos informations, été licenciée rapidement à la suite de son comportement. Avant de retrouver un travail d’infirmière à domicile et de s’occuper, entre autres, de Marie Audrit-Reding à Martelange.
La nonagénaire a été tuée à coups de vase portés au niveau du crâne et du visage. Un vase qui se trouvait dans l’habitation de la victime. L’infirmière, qui avait appelé les secours, nie les faits. Mais son passé psychiatrique pose question. Que s’est-il réellement passé dans la maison le 1er mars 2023 ? L’enquête en cours devra le déterminer. Mais les soupçons se portent depuis le début sur l’infirmière. Cette dernière reste bien évidemment présumée innocente à ce stade de l’enquête. Même si la chambre du conseil d’Arlon a confirmé pour un mois le mandat d’arrêt à son encontre.
Les funérailles de Marie Audrit-Reding ont eu lieu vendredi
L’église Saint-Martin de Martelange a accueilli vendredi matin les funérailles de Marie Audrit-Reding.
Une cinquantaine de personnes ont assisté à la messe d’adieu en présence de ses voisins qui veillaient sur elle et des quelques membres de la famille de la défunte qui n’avait pas d’enfants. Parmi les personnes présentes, un neveu de Marie qui se disait à la sortie de l’église très marqué par ce qui est arrivé à sa tante. "On a du mal à comprendre ce qui a pu se passer. C’est terrible ! Pourquoi faire une chose pareille à une dame de cet âge-là."
L’abbé Philippe Moline qui officiait n’a pas fait référence aux circonstances dans lesquelles Mme Audrit est décédée mais a privilégié la sobriété tout en rendant hommage à la défunte. Une dame discrète, qui aimait tenir sa maison propre et en ordre, et qui n’avait jamais vraiment réussi à surmonter le décès de son époux il y a 16 ans. Un ancien gendarme bien connu dans l’ancienne cité ardoisière.