Il évoque des jeux sexuels, elle se dit victime de viols avec violence

La limite entre relation consentie et viol est parfois mince. Dans ce couple de Paliseul, on semble ne pas s’être compris entre 2017 et 2019. Le mari, né en 1969, invalide à 75% à cause de problèmes de dos, a été condamné en octobre 2022 à 5 ans de prison par le tribunal correctionnel pour viol et atteinte à l’intégrité physique de sa conjointe de 27 ans sa cadette. Il fait opposition du jugement et apporte une explication peu banale. "On pratique les jeux sexuels. Je l’ai initiée aux relations sadomasochistes. Elle voulait que ce soit trash. Il y a eu des violences à sa demande" .

L.B.
 La victime du comportement sexuel de son compagnon a multiplié les appels au secours.
La victime du comportement sexuel de son compagnon a multiplié les appels au secours. ©ayelet_keshet – Fotolia

Son avocat, Me Simon Hoyos, estime que "c’est un dossier délicat. Les faits relèvent de la sphère privée et la limite est floue dans ce contexte de relation sadomasochiste. On ne pourra jamais dire s’il y avait consentement. Il y a un doute qui doit profiter à mon client. Et il n’y a eu aucune expertise médicale sur Madame. Mon client a été condamné sans éléments objectifs. Il a une compagne depuis 3 ans et tout se déroule bien."

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