À Saint-Léger, le compte communal 2022 est très sain. Trop peut-être ?
Ce mercredi, le conseil communal approuvait, notamment, le compte 2022. Positif pour la majorité, pas assez ambitieux pour l’opposition.
Publié le 02-03-2023 à 15h45 - Mis à jour le 02-03-2023 à 15h46
:focal(545x371.5:555x361.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/OHLSWLQAJJDRTOOXXRF2B67PIU.jpg)
La présentation du compte laisse rêveur: plus d’1,2 million d’€ de boni global, sans compter le fonds de réserve constitué en 2022 à hauteur de 1,45 million d’€. Malgré l’augmentation des charges d’énergie et de la masse salariale, les dépenses restent proportionnellement stables par rapport à 2021.
Pas assez d’investissements ?
Selon l’opposition, la majorité ne propose pas assez de projets aux citoyens. "Quand on analyse les investissements réels et les promesses qui figuraient dans les budgets, on déchante, fait remarquer Vinciane Gigi (Ecout@). Sur quatre ans, seulement 40% du budget prévu ont été investis, et 9% des dépenses ont été réalisées à l’aide de subsides. Ce n’est pas beaucoup."
Le bourgmestre Alain Rongvaux (Mayeur), de répondre: "Je n’ai pas l’impression que la population de Saint-Léger soit malheureuse. Le problème, c’est que tout est tellement lourd pour lancer des projets que c’est infernal. Toutes les Communes s’en plaignent. Il n’y a plus que des appels à projets. C’est la folie, il n’y a pas d’autres mots", regrette-t-il.
José Soblet (Ecout@), souligne néanmoins que "toutes les Communes n’ont pas un cash-flow d’un million d’€. C’est la marge de financement: on pourrait l’injecter au service des citoyens sans affecter en rien nos finances, sinon que le bas de laine arrêterait de grossir". Conseiller qui précise aussi que ledit bas de laine s’élèverait actuellement à plus de 8 millions d’€. Dans le contexte de l’inflation actuelle, ajoute-t-il, cet argent diminuant de valeur représenterait 800 000 € de pertes en un an.
Fabian Forthomme (Mayeur) défend quant à lui le personnel communal qui se bat contre les longs délais de l’administration. "Quand on voit qu’une demande de permis pour une aire multisport, c’est quatre mois d’attente, plus le cahier des charges et autres. On arrive à un an", explique l’échevin des Travaux.
Le PCDR se développe
Et justement, de nombreux projets sont inscrits à l’ordre du jour du PCDR. Au programme: l’aménagement d’espaces de convivialité à Châtillon, Meix-le-Tige et Saint-Léger.
L’avant-projet de l’aménagement d’espace de convivialité de Châtillon sera présenté le 9 mars prochain à la Maison Turbang à Châtillon. L’occasion de découvrir, en plus de l’avant-projet, cette nouvelle Maison des jeunes.
Aussi, il est prévu d’aménager une nouvelle balade autour du Trou du Pérou. Pour les prochains projets déjà initiés, le PCDR prévoit de développer, en 2023, un réseau de voies lentes, en 2024, un parcours détente en forêt et en 2025, une structure de centre de jour pour personnes âgées.