Les fonds de réserves du CPAS de La Roche-en-Ardenne fondent
Des fonds de réserves au CPAS, cela inquiète, même dans la majorité de La Roche. Les conseillers se sont arrêtés sur ce premier point du conseil mardi soir. Et c’est surtout les membres de la majorité qui ont pris la parole pour s’interroger sur la suite. Le président du conseil Manon Dubois a ouvert le feu: "On a des craintes, d’autant qu’on voit déjà venir une modification budgétaire et des réserves qui descendent de 800 000 euros." La présidente du CPAS Laurence Gillet tempère, pointant notamment un souci administration d’écriture. "Il faut rester confiant. On sait que les comptes 2022 seront bons. Et si nous pouvons compter sur une bonne vente de bois, tout sera à nouveau en ordre. Et puis il ne faut pas oublier qu’on a changé la dotation communale: il faudra revenir sans doute à l’ancienne." L’échevin Dominique Gillard partage aussi cette préoccupation. Toutes ces interrogations agacent quelque peu la présidente du CPAS. "Nous avons déjà réalisé de nombreux efforts. Les coûts explosent. Il y a des aides octroyées lors des inondations qu’on n’est pas sûr de récupérer. N’allez pas nous dire qu’on a mal géré." Manon Dubois signale alors qu’elle ne conteste pas la gestion, mais qu’elle est inquiète. L’échevin Charles Racot va même plus loin : "Je suis même surpris que les chiffres ne flambent pas plus quand on voit la situation actuelle." Le bourgmestre Gilloteaux confirme aussi son "extrême inquiétude et remercie le CPAS des efforts menés depuis des années."
Publié le 22-02-2023 à 15h34 - Mis à jour le 22-02-2023 à 15h35
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150 euros pour les accueillantes
L’échevin Gillard a également fait part d’un courrier de trois accueillantes d’enfants demandant une aide pour réduire les coûts des sacs-poubelles. Si cette demande n’a pas été accueillie favorablement dans la commission ad hoc, il propose quand même un soutien à raison de 150 euros de chèques commerce. "La situation des accueillantes n’est pas évidente. J’ai contacté trois bourgmestres pour voir ce qui était fait." Sur les bancs de la minorité, Christiane Collinet s’interroge: "Pourquoi les accueillantes et pas d’autres métiers ? Ne serait-ce pas deux poids, deux mesures ?" L’échevin justifie ce choix en soulignant l’importance de maintenir des accueillante sur le territoire de la commune "sans quoi de nombreuses mamans auront des soucis pour reprendre le travail." François Forgeur (min.) veut néanmoins préciser qu’il faudrait plutôt trouver des solutions structurelles. "On ne reste pas les bras ballants", conclut l’échevin Gillard.
Dans une série de communication, on retrouve notamment deux motions dont une sur l’abreuvement des bovins. Christiane Collinet (min.) aurait voulu que le conseil adhère à celle qui avait été proposée à Libramont. Si Dominique Gillard pointe le manque d’impact des motions, le mayeur Gilloteaux précise: "Il faut avoir un texte qui a son application sur notre territoire. Je ne veux pas aller très vite." Un sujet qui devrait donc revenir sur la table du conseil.