Lierneux : débats autour de futurs aménagements au hall omnisports
Débats autour des futurs aménagements PMR au hall omnisports, au conseil. La minorité y voit plusieurs problèmes. La majorité veut avancer.
Publié le 21-02-2023 à 16h13 - Mis à jour le 21-02-2023 à 16h14
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C’est le seul dossier qui n’a pas rencontré l’unanimité du conseil à Lierneux, ce lundi, laissant majorité et minorité dos à dos. Ce dossier concernait l’installation d’un élévateur pour les PMR au hall omnisports. Un point qui a l’assentiment de tous. Mais, sur le plan technique et administratif, Fabrice Léonard (min.) épingle plusieurs problèmes.
Il constate d’emblée que les toilettes PMR qui seront aménagées dans la foulée "ne sont pas dans les normes, elles sont non conformes". Le conseiller avance qu’une demande de permis doit être introduite: "On modifie la structure portante de ce bâtiment. Ne faut-il pas également l’avis des pompiers ?" In fine, il s’interroge du pourquoi le collège n’a pas continué à travailler avec un auteur de projets mandaté pour ces travaux. Sur ce point, l’échevin Émile Bastin note : "C’était un tout autre système qui était envisagé".
Le bourgmestre André Samray indique que la Commune restera bien dans les clous: "S’il faut un permis on le demandera, s’il faut le passage des pompiers, on le demandera également". Alors que la minorité souhaitait le report du point en attendant "un document complet", la majorité veut avancer. Le vote est connu pour ce dossier qui sera réalisé sous fonds propres, comme le souligne le mayeur: "Les subsides chez Infrasports se sont réduits fortement. Nous ne voulions pas attendre 2 ou 3 ans avant la concrétisation du projet."
Sécurité
Il a aussi été question d’aménagements de sécurité dans différents endroits: rue des Vehinnes à Lienreux, Moulin de Sart, La Chapelle, Arbrefontaine, ou encore Odrimont. L’option retenue consistait en des marquages au sol. Rapidement, dans les débats, la volonté de matérialiser les aménagements avec des dispositifs physiques se fait jour et trouve l’adhésion de tous. Unanimité également pour la motion de soutien en faveur d’Oliver Vandecasteele, détenu en Iran. Fabrice Léonard souhaite que tous les détenus politiques soutenus par Amnesty International soient associés à cette motion. Option retenue.
Quelle marge de manœuvre ?
Belle question juridique que celle soulevée par la conseillère Marielle Grommerch (min.): quel est le rayon d’action d’un mandataire communal au sein d’une ASBL qui emploie du personnel communal ? Elle lève ce point en évoquant la Maison de Jeunes. Si cette dernière fonctionne en ASBL, elle n’est pas encore reconnue officiellement et du personnel communal est mis à sa disposition.
Or, Marielle Grommerch explique qu’elle a demandé un rapport d’activité à deux reprises, via la directrice générale: "Cela a été un niet à chaque fois. Or, ce personnel est encore sous budget communal." La majorité est consciente de ce "non man’s land juridique" entre du personnel payé par la commune et une ASBL qui a ses propres organes de gestion. C’est promis, les renseignements seront pris.
Cette interpellation faisait suite à une demande de Fabrice Léonard (min.) qui souhaitait qu’au sein de l’ASBL, le représentant de la Commune soit un administratif et non un politique. Personne n’est opposé à cette vision des choses, encore faut-il trouver la perle disponible pour officier dans ce cadre.
"La ministre Tellier oublie les rendements"
L’échevin Émile Bastin a exprimé son inquiétude suite à l’analyse des travaux forestiers: "Je ne sais pas ce que seront nos forêts dans 10 ans". Pour lui, actuellement le pin et le bouleau sont privilégiés: "Avec des entretiens à 1 m 50, cela donne l’image d’une forêt négligée. Ce sont des essais et la ministre Tellier oublie la notion de rendements. C’est généralisé. C’est le même sentiment dans d’autres communes." Trait d’humour de Guy Mathieu (min.) qui lance: "Ce ne sera donc pas notre pain quotidien", pointant que la commune était un peu "cobaye" dans ce domaine.