Salon Batimoi: ils ont montré de quel bois ils se chauffent (vidéos)
Un peu plus de 140 étudiants du supérieur et élèves du secondaire ont participé au Challenge Bois, lors de la journée inaugurale du Salon Batimoi.
Publié le 27-01-2023 à 19h58 - Mis à jour le 27-01-2023 à 20h00
Les élèves de six établissements (quatre supérieurs, dont la HERS, et deux secondaires, l’École libre de Saint-Hubert et l’ICA Libramont) ont enfilé leur bleu de travail ce vendredi au Wex. Lors de la première journée du Salon Batimoi qui se poursuit jusqu’à lundi, pour en découdre sur le Challenge Bois, organisé pour la première fois en 2016, et le fruit d’une collaboration entre l’ASBL Ressources Naturelles Développement, l’Université de Liège et le Wex.
La 1re édition avait réuni 30 étudiants ingénieurs de l’ULG. Hier, ils étaient plus de 140, des étudiants ingénieurs aussi, et en menuiserie du secondaire, à s’attaquer à un défi ayant pour thème "Stairwood to heaven". Dont l’objectif était d’abord, en équipe, avec dans chacune un élève du secondaire, de réaliser une structure 100% en bois, sur base de plans dessinés au préalable en classe. Un membre de chaque équipe devait ensuite s’élever le plus haut possible sur celle-ci.
Diego Bertrand, manager construction chez RND: "Ce concours leur permet notamment de travailler un matériau, le bois donc, que les ingénieurs n’utilisent pas souvent, mais plutôt le béton."
Professeur en ingénierie à l’ULiège, Jean-François Demonceau insiste pour sa part: "Le Challenge Bois est un win-win. Pour les ingénieurs qui découvrent que les étudiants ont des qualités techniques en lien avec leurs attentes. Et bien sûr ces derniers, qui ont une vue globale sur leur futur métier."
« Tous signent un contrat avant d’être diplômé »
Le professeur liégeois ajoute: "Il y a une vraie pénurie dans le secteur, comme dans tous les métiers techniques. Tous les élèves signent un contrat avant d’être diplômé."
La marque la plus élevée était à 5,5 m du sol. Ils sont quelques-uns à l’avoir atteint. En attendant de s’élever un peu plus encore en termes de compétences dans un secteur qui les réclame impatiemment !
Diego Bertrand précise en outre: "Le bois du concours a été fourni par l’Atelier du Monceau, une entreprise de travail adapté à Grâce-Hollogne. Il sera récupéré par l’École libre de Saint-Hubert et l’ICA."
De quoi permettre à nos élèves en menuiserie de démontrer un peu plus encore de quel bois ils se chauffent déjà !