Police d'Arlon: des kits distribués en pharmacie pour lutter contre les arnaques
Les pharmacies d’Arlon, Attert, Habay et Martelange vont délivrer des kits gratuits mis au point par la police de la zone de police d’Arlon pour lutter contre arnaques et cybercriminalité.
Publié le 21-01-2023 à 06h00 - Mis à jour le 21-01-2023 à 09h11
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Le commissaire Michael Collini explique que le plan régional de sécurité (dont on peut lire le détail sur le site de sa zone de police) sera poursuivi en 2023 avec notamment le placement de radars fixes sur la route de Bouillon et entre Fouches et Stockem, en collaboration avec le SPW, d’ici la fin de l’année.
Outre le gros projet qui sera implémenté en 2023 et qui vise à mettre en place, en collaboration avec Vivalia, un centre d’accueil pour les personnes victimes de violences sexuelles, le commissaire Collini annonce la mise en œuvre d’un autre plan inédit dans la province dans les tout prochains jours: la distribution de kits permettant de lutter contre la cybercriminalité.
À retirer bientôt dans les pharmacies
En quoi cela consiste-t-il ?
"Un policier et une policière spécialisés dans ce domaine ont mis au point des réponses aux problèmes le plus souvent rencontrés quand il s’agit d’arnaques, que ce soit par téléphone, via les réseaux sociaux ou encore sur internet. Il y a encore trop de gens qui, pour des raisons diverses, tombent dans les pièges tendus par les arnaqueurs et donnent leurs codes et autres mots de passe. D’où l’idée d’un kit qui rappelle et explique bien comment éviter ces pièges. On privilégie davantage les personnes plus âgées. Au départ, on a tenté de déposer ces kits gratuits dans des boulangeries, parce qu’il y a beaucoup de passage. Au final, on a opté pour les officines et les pharmaciens ont accepté de collaborer. Qui plus est, les personnes âgées fréquentent souvent ces endroits", sourit le commissaire Collini qui souhaite pour 2023, que la situation économique s’améliore parce que, dit-il, " la criminalité est souvent liée à la précarité". Les policiers en font aussi les frais lors d’interventions durant lesquelles ils sont victimes de violences verbales, voire même physiques.