Home invasion à Givry: "Je n’y croyais plus, content de savoir que mes agresseurs ont enfin été arrêtés"
Victime d’une tentative de meurtre et d’un home invasion en mars 2022, le Givrytois Benoît Genon n’espérait plus voir des suspects arrêtés.
Publié le 19-01-2023 à 08h11 - Mis à jour le 19-01-2023 à 08h34
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Le 17 mars 2022 au soir, le Givrytois Benoît Genon, alors âgé de 65 ans, a subi un home invasion des plus violents. Les agresseurs, qui voulaient de l’argent de l’entrepreneur, n’ont pas hésité à lui tirer dessus, mais, heureusement, la balle avait ricoché sur son front. Après avoir été roué de coups, le sexagénaire avait réussi à sauver sa vie en fuyant chez son frère, habitant un peu plus loin. Neuf mois plus tard, le vendredi 13 janvier, le parquet du Luxembourg a procédé à l’arrestation de deux individus, originaires de Bertogne, âgés de 35 ans et de 39 ans et connus des autorités judiciaires belges. Et ce après avoir lancé un avis de recherche le 6 janvier.
Une annonce qui a évidemment satisfait Benoît Genon : " J’ai été surpris quand ils m’ont annoncé la nouvelle vendredi soir, je ne pensais plus que ça arriverait. Ils ne m’ont rien dit d’autre, j’ai d’ailleurs appris via la presse que les personnes arrêtées venaient de Bertogne, détaille-t-il. On m’avait convoqué avant la parution de l’avis de recherche, pour me dire qu’il allait être lancé, que je n’en sois pas étonné. Ils m’avaient dit avoir des soupçons, sans plus d’information. Je ne pensais pas forcément que ça donnerait quelque chose.
Mais je suis content de savoir que ces gens dangereux ont été arrêtés, je remercie les enquêteurs pour leur travail. "
"Ils m’ont donné tellement de coups…"
Le Givrytois n’y croyait plus vraiment, d’autant qu’il essaye toujours de tourner la page après cette expérience cauchemardesque, dont il garde, sans étonnement, des traces. "C’est une affaire que j’essayais d’oublier, confie le Givrytois. Je m’occupe pour essayer d’évacuer. Des séquelles ? J’ai encore un peu mal à la tête et j’ai du mal à dormir. Depuis, j’ai installé une alarme et des caméras. Et je ferme la porte systématiquement alors qu’avant, c’était loin d’être le cas."
Il faut dire que ses agresseurs étaient prêts à tout: " C’est traumatisant, ils étaient déterminés et donnaient des coups violents. J’ai bien compris dans leur regard, la seule chose que j’ai su vraiment voir, que c’était tout ou rien, qu’ils feraient tout pour atteindre leur but.
Ils m’assommaient de coups, je me suis dit que je devais fuir. Ils m’ont suivi, m’ont molesté et arraché ma chemise, mais j’ai réussi à ouvrir la porte.
J’ai couru comme un fou, sans me retourner un instant, jusque chez mon frère. Mais j’ai reçu tellement de coups que tout n’est plus très clair. "
L’enquête est toujours en cours. Et Benoît Genon compte, évidemment, suivre l’évolution de ce dossier de près.