Un père violeur de Neufchâteau encourt 8 ans de prison ferme
Il aurait sexuellement abusé pendant plusieurs années de son fils, dont il ne supportait pas l’homosexualité, puis ensuite de sa fille.
Publié le 13-01-2023 à 09h29 - Mis à jour le 13-01-2023 à 09h30
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Le parquet général a requis huit ans de prison ferme à l’encontre d’un habitant de Neufchâteau qui doit répondre de viols et atteintes à l’intégrité sexuelle de son fils et de sa fille alors qu’ils étaient âgés de 8 et 10 ans au début des abus.
Le suspect avait bénéficié d’une suspension du prononcé en 2012 après avoir passé sa langue dans la raie des fesses d’une jeune voisine ! Les faits dont il doit répondre devant la cour d’appel auraient débuté 2009 sur son fils âgé d’un peu plus de huit ans. Selon le jeune homme, son père ne supportait pas son homosexualité et il lui aurait fait subir des viols techniques et des attouchements.
Le jeune homme ne s’est confié qu’en 2016 auprès d’une assistante sociale alors qu’il n’avait déjà plus aucun contact avec son père. En 2017, alors qu’il se trouvait chez une dame très proche et avait bu de l’alcool, il a déclaré avoir été victime de viols de la part de son père.
En 2018, alors qu’il était interrogé par un juge concernant sa sœur, il a répété les faits dont il avait été victime en espérant sauver sa petite sœur de la situation dans laquelle elle se trouvait. La jeune fille aurait également été victime de faits de mœurs dès ses 10 ans. Deux ans plus tard, elle a envoyé un SMS à son frère dans lequel elle expliquait également être victime de viols et d’abus. Elle a fait une tentative de suicide alors qu’elle n’avait que 12 ans.
Même la nouvelle compagne du prévenu s’est étonnée du comportement de l’intéressé envers sa fille. En effet, il semblait particulièrement attentionné avec elle et rentrait dans la salle de bains lorsque la fillette était occupée à prendre sa douche. Un expert a estimé les enfants hautement crédibles.
Quant au père, il a toujours nié les faits mis à sa charge. "Ce sont des mensonges", avait-il déclaré. "C’est mon fils X qui est derrière tout cela. Pour ma fille, c’est une vengeance parce que j’ai menacé son petit copain qui a 22 ans alors qu’elle en a 14 ans. Mes enfants sont méchants, ils sont poussés par la maman."
L’homme avait éclaté de rire lorsqu’on lui a proposé un suivi. Le prévenu ne s’est pas présenté devant la cour. L’avocat de la défense a estimé qu’il existait un doute concernant les abus. Il a plaidé l’acquittement ou une peine qui permette le sursis probatoire.