Il fout le « bordel » dans sa famille à Messancy
Un Messancéen, drogué et violent, s’en prend à sa tante et à sa vieille grand-mère de 74 ans. Il dit ne se souvenir de rien.
Publié le 13-01-2023 à 14h04 - Mis à jour le 14-01-2023 à 15h22
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À Messancy, une famille dispose d’une grande maison qui a été partagée entre les différentes générations. À droite, un papa occupe la maison, mais dépanne son fils et sa compagne en leur laissant l’étage. À gauche, la tante et la grand-mère de 74 ans se partagent l’aile.
Tout le monde semble y trouver son compte si ce n’est que le fils est cocaïnomane, en plus du cannabis qu’il consomme régulièrement.
Il souffre de la maladie de Crohn et se shoote aux somnifères. Durant ses "absences", il ne peut maîtriser ses colères et sa violence.
Il se retrouve devant le tribunal correctionnel d’Arlon pour deux faits qui se sont déroulés à des moments différents. Le 28 septembre 2020, il s’est pris la tête avec sa vieille grand-mère. Elle lui a pris la boîte où il stocke sa came, il lui a volé son porte-cartes de crédit qui contenait plus de 200 €. Sa grand-mère refusant l’échange, le violent a essayé de la forcer et lui a asséné un coup de poing sur la poitrine. La tante a voulu s’interposer, il l’a tabassé.
Découragées par les relations conflictuelles et récurrentes, les deux dames ont finalement déposé plainte. "J’étais sous l’influence de la cocaïne, répond le prévenu, tout cela est possible, mais je ne me souviens de rien."
Les 23 et 24 avril 2021, lors d’une nouvelle scène de violences intrafamiliales, il a cette fois blessé sa compagne, puis s’est rué sur son cousin qui voulait s’interposer. Là non plus, il ne se souvient plus de la scène.
Jusqu’à cinq ans de prison possible
"Sa grand-mère est terrorisée et craint les représailles, précise la représentante du ministère public,Stéphanie Brand. Il y a de multiples antécédents sur son casier judiciaire, tant dans le domaine de la violence que pour trafic de stupéfiants. Je pourrais requérir jusqu’à cinq ans de prison, mais vu l’évolution de la situation qui semble plus favorable, ainsi que de l’ancienneté des faits, je limite ma demande à une seule année éventuellement avec un sursis probatoire accompagné d’une formation Praxis qui permettra à Monsieur de mieux gérer son impulsivité."
L’avocate de la défense, Me Émilie Romain, a plaidé pour que son client soit sanctionné d’une peine de travail qui facilitera sa réinsertion après avoir subi une incarcération dans le cadre d’une autre affaire.
Le jugement du président Pavanello sera rendu le 8 février.