Condamné à deux ans de prison à Arlon, ce Sénagalais n’a aucun respect envers les femmes
Accusé de profiter de femmes vulnérables alors qu’il a une femme et trois enfants au Sénégal, il est condamné à deux ans de prison.
Publié le 13-01-2023 à 16h51 - Mis à jour le 14-01-2023 à 15h23
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Le tribunal correctionnel d’Arlon a condamné un réfugié d’origine sénégalaise, Amadou Ly, 33 ans, actuellement domicilié à Florenville. Le trentenaire a été condamné à deux ans de prison pour des attentats à la pudeur sur une jeune fille de 16 ans et d’un acte à caractère sexuel sur une mamie de plus de 70 ans. "Ces deux femmes auraient pu être votre fille et votre mère, avait insisté Stéphanie Brand lors de l’instruction d’audience. Vous n’avez aucun respect envers les femmes, d’autant plus que vous vantez d’être marié et d’avoir laissé votre épouse et vos trois enfants dans votre pays."
Au mois d’août 2019, à Arlon, Amadou Ly a transporté sur son lit, la dame de 71 ans qui lui louait son appartement. Il l’a déshabille, s’est couché sur elle et a tenté de la pénétrer en lui caressant la poitrine.
La dame s’est débattue en menaçant d’appeler la police, ce qui a stoppé les agissements du trentenaire africain. Un article de presse relatant la deuxième affaire a décidé la dame à se rendre à la police bien après les faits.
Les jeux sexuels dérapent et il en veut trop
Le 1er août 2020, Amadou Ly et une jeune fille avec qui il entretenait des relations amicales, ont dérapé et ont transformé leur rencontre en des jeux à caractère sexuel. L’homme aurait voulu plus, la jeune adolescente pas. Elle a dû menacer d’aller à la police pour que le manège s’arrête. Bien qu’il ne soit pas arrivé à ses fins, elle a, malgré tout, déposé plainte.
Le juge Pavanello, dans ses attendus, a repris dans le détail le déroulement de la soirée selon les deux versions. Il note que celle du prévenu est truffée de mensonges et de contradictions. "Dans les deux dossiers soumis au tribunal, constate-t-il, le modus operandi est le même. Amadou Ly a profité de la vulnérabilité des victimes pour arriver à ses fins. Le tribunal retient des éléments du dossier, un faisceau de présomptions graves, précises et concordantes qui permettent d’établir sa culpabilité."
Dans l’espoir de son amendement, le juge a décidé que le condamné pourrait bénéficier d’un sursis probatoire pour la moitié de la peine de deux ans. Parmi ses obligations, il devra entreprendre un suivi psychologique au centre de santé mental et ne plus avoir aucun contact avec ses deux victimes.