Les métalleux ont fait trembler la Laiterie de Tohogne
La 4e édition du Damned Soul Festival s’est déroulée à Tohogne. Les festivaliers ont profité d’une programmation de death detal internationale.
Publié le 09-01-2023 à 06h02
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Voilà des mois, voire des années, que les murs de la Laiterie de Tohogne (Durbuy) n’avaient pas tremblé de la sorte. Pour sa 4e édition, le festival de death metal Damned Soul Fest a quitté son habituelle salle du Confluent de Bomal pour rejoindre les hauteurs durbuysiennes. Un peu à contrecœur, l’organisation le reconnaît, car la salle bomaloise n’est pas encore en état de recevoir le public suite aux inondations. "Le changement de lieu entraîne beaucoup de nouveautés, explique Mathieu Addonisio, l’organisateur. La Laiterie est facilement dix fois plus grande que l’autre. Il fallait donc une affiche plus attrayante pour tenter de la remplir." Avant deux années d’absence à cause des restrictions sanitaires, l’événement accueillait 300 festivaliers. L’objectif de ce week-end était de dépasser ce chiffre. Le pari est tenu.
«Si j’aime un groupe, je le boucle»
La soirée du samedi soir a été l’un des moments forts du week-end. Elle a débuté avec les Polonais de Hate, qui ont notamment participé cet été au festival allemand de Wacken, l’un des plus importants de heavy metal au monde. Le groupe norvégien Blood Red Throne, tête d’affiche de cette édition du festival durbuysien, a pris le relais de la soirée. La nuit s’est clôturée avec deux groupes belges: Psychonaut et ses sons progressifs, puis Pothamus et son ambiance psychédélique. Au total, 16 groupes se sont succédé sur scène les vendredi et samedi. Plus des deux tiers étaient belges, principalement du nord du pays. Si les styles de heavy metal sont variés, tous les groupes ont un point commun: Ils sont dans la playlist de Mathieu Addonisio. "Je m’occupe seul de la programmation. Si j’aime un groupe, je le boucle."
Rentrer dans les frais
Si Mathieu Addonisio s’occupe principalement seul de la mise en place du festival, le Bomalois peut compter sur une quinzaine de bénévoles pour l’aider dans le bon déroulement du week-end. À quelques heures de la fermeture des portes, l’organisateur tire un premier bilan positif. "Nous avons attiré plus de monde que d’habitude, c’est gagné. Nous n’allons pas rouler sur l’or, mais on devrait rentrer dans nos frais. J’ai beaucoup douté ces derniers jours, mais je suis satisfait pour l’instant. On verra à l’autopsie finale." Une certitude au moment de débrancher le caisson: les festivaliers attendent déjà la 5e édition anniversaire !