Les Engagés du Luxembourg attentifs, mais pas opposés à un large parti du centre
Quelles pourraient être les conséquences d’un large parti centriste francophone dans le Luxembourg ? Les présidents provinciaux des Engagés et du MR pèsent le pour et le contre.
Publié le 31-12-2022 à 10h13 - Mis à jour le 31-12-2022 à 10h14
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Que Jean-Luc Crucke, ex-ministre MR travaille à la création d’un large parti politique centriste et progressiste francophone n’est plus un secret. Tantôt refroidies, tantôt plus chaudes, les discussions avec Les Engagés et DéFI se poursuivent.
Avec vraisemblablement des conclusions définitives dans quelques mois. C’est que les prochaines élections législatives de 2024 se rapprochent. Dans un sens comme dans l’autre, le temps de la décision ne saurait trop tarder.
Maxime Prévot, le président des Engagés, étudie l’hypothèse avec grand intérêt. François De Smet, le président de DéFI, reste plus mitigé. Les discussions portent sur un potentiel socle commun et les avantages et inconvénients pour chacun.
« Rien à perdre et des libéraux moins radicaux pourraient nous rejoindre »
Et qu’en pense-t-on chez Les Engagés du Luxembourg ?
Le frais émoulu président provincial François Huberty n’est pas tracassé par le sujet. Il n’en a jamais été question au bureau politique provincial du parti. Les niveaux locaux et provinciaux n’ont jamais été associés pour l’instant. Seules quelques personnes de la garde rapprochée de Maxime Prévot sont dans le secret des dieux.
" Nou s ne sommes ni pour, ni contre un rassemblement centriste, explique le nouveau président.
« À partir du moment où nos idées restent les valeurs fondatrices de ce rapprochement, celui-ci ne me dérange pas.
La différence, c’est en effet qu’en Luxembourg, Les Engagés restent la première force politique contrairement à d’autres endroits comme à Bruxelles. Mais ce n’est pas pour autant que les idées ne peuvent pas s’assembler. "
Si dans d’autres endroits de la Wallonie et à Bruxelles, Les Engagés sortiraient renforcés par l’association, que peuvent-ils gagner en Luxembourg ? " Nous n’avons rien à perdre en tout cas, pense François Huberty. Nous avons toujours été très clairs par rapport à notre nouveau mouvement.
Si d’autres forces veulent se rallier à nous, en Luxembourg ou ailleurs, pourquoi pas ? Ce mouvement pourrait attirer certains libéraux, un peu effrayés par les positions devenues plus radicales du MR. "