Les montbéliardes à l'honneur à la Foire : « Pas encore le niveau des françaises »
Moins nombreuses que lors des précédentes éditions, les montbéliardes ont été mises à l’honneur par un concours pour enfants.
- Publié le 30-07-2022 à 06h00
:focal(1987x1333:1997x1323)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/PZ6F7WZD6ZBXDCGAMBRLIHLA3I.jpg)
Les laitières étaient donc à l’honneur durant toute la journée d’hier sur le ring des concours. Si les holsteins étaient mieux représentées que lors des précédentes éditions, la montbéliarde a connu un coup d’arrêt avec seulement une quarantaine d’animaux présentés. Cela n’a pas altéré la qualité du concours."C’est un bon niveau au vu de l’effectif des montbéliardes,explique Émilien Faivre-Roussel, juge venu du département du Doubs. On sent la motivation auprès des éleveurs et pas vraiment que les concours ont été abandonnés pendant quelque temps."Le juge n’a pas eu la tâche aisée face à la qualité des candidats."La race évolue, mais les critères ne varient guère. C’est surtout des points techniques. Comme c’est ma première visite à Libramont, j’ai des difficultés à remarquer une réelle évolution."Et de conclure:"Il manque encore un peu d’éléments pour atteindre le niveau français."
Les enfants à l’honneur
Du côté des concours des montbéliards, on avait également voulu mettre en vitrine des enfants meneurs. Les six candidats, parfois soutenus par des adultes, ont ainsi pu avoir les honneurs du ring pour présenter des jeunes veaux."On s’est entraînés au moins pendant une semaine,avoue Clémence Pierrard (12 ans, Érezée). On a accroché les veaux au licol et on a fait le tour du jardin. On a eu l’impression qu’il n’avait pas oublié la préparation. J’étais déjà venue mener lors d’une précédente édition et je compte bien revenir. Au départ, j’avais peur des vaches, mais cela va mieux maintenant."Sa cousine Appoline avait également le sourire après sa prestation sur le ring."Mon veau était un peu excité, mais cela a été. On s’est beaucoup préparées. Moi, c’est la première fois que je venais pour mener. J’ai vu que je devais encore travailler certaines choses comme maintenir le veau au calme et bien le tenir droit. Mais ce n’était pas si facile."
La passion pour les bovins naît dès le plus jeune âge comme en atteste la victoire de la petite Flavie Bilocq (4 ans) bien soutenue par le propriétaire du veau, Jean-Marc Bihain."Mais je pense qu’elle a surtout accepté pour les bonbons qui étaient offerts après le concours", sourit ce dernier.