Dans l’abattoir de Virton où Serge Authelet dépèce des bêtes, «loin des critiques infondées»

Parce que le monde du travail n’est pas toujours rose, zoom sur ces métiers que la société préfère souvent ignorer tant ils peuvent être rebutants. « L’Avenir » donne donc la parole à ceux qui, comme le dit l’adage, font le sale boulot. Ce lundi, place à la profession d’abatteur.

"Vous venez pour rencontrer les abatteurs, c’est bien ça? On ne peut pas dire que ce soit habituel comme demande… J’appelle Monsieur Authelet." À l’abattoir de Virton, Chris traite toutes les demandes administratives. Installé dans le bureau situé à l’entrée du bâtiment principal, l’ouvrier communal ne chôme pas, jonglant entre les coups de téléphone et les visites impromptues. "Ça fait un petit moment que je travaille ici. En gros, j’accueille les éleveurs, je les aide dans leurs démarches et je réponds à leurs questions. Je m’assure aussi que tout est ordre au niveau des bêtes et de leur traçabilité. Et puis, je donne un coup de main derrière, une fois que tout est terminé, quand il faut nettoyer les locaux. Est-ce que c’est différent de travailler dans un abattoir? Oui et non. Disons qu’il faut s’acclimater un peu au début…"

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