Déjà plus de 2600 visiteurs au Zooparc à Vaux-sur-Sûre
Avec plus de 2 600 visiteurs pour son premier mois, le Zooparc de Vaux-sur-Sûre n’a pas raté ses débuts. Même en attendant les zèbres.
Publié le 02-07-2022 à 06h00
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/R45MXADAXRAGTF2MWMTUSOPGC4.jpg)
Plus de 2600 visiteurs en un mois, le Zooparc installé entre les villages de Rosières et Remience (Vaux-sur-Sûre) a connu un début de parcours encourageant alors que Kevin Liban et son ASBL ont dû repousser de nombreux murs pour arriver à réaliser leur rêve: créer un parc animalier avec des espèces exotiques au sein de cette commune. "On s’attendait à deux fois moins de visiteurs , avoue-t-il. Et les retours sont relativement bons. On sent vraiment que les gens attendaient un parc de ce type dans la région, plus les habitants du coin que les visiteurs plus lointains. Si ce n’est les trois premiers jours, mais on a sans doute mal communiqué. Certains visiteurs croyaient rejoindre un grand parc comme Pairi Daiza, ce n’est pas le cas." Les visiteurs ne doivent en effet pas s’attendre à rencontrer des grands animaux comme des éléphants, des girafes, des hippopotames ou des grands félins. Ce n’est pas la finalité du parc. "Nous attendons toutefois l’arrivée des zèbres , avoue encore M. Liban. Il est délicat d’en accueillir car il n’y a pas eu beaucoup de naissances et les grands parcs sont les premiers sur le pont. On ne désespère pas car c’est un animal emblématique. On attend encore trois autres espèces qui vont arriver dans les prochaines semaines. On aimerait aussi accueillir des moutons du Cameroun qui seront aussi présents pour l’entretien du parc."
Dépasser les 7000 visiteurs espérés
Malgré les retards dans l’arrivée des espèces, M. Liban a quand même voulu ouvrir. "Il faut être clair, c’était nécessaire pour que l’ASBL puisse répondre à ces échéances financières. On espérait 7000 visiteurs pour la première année mais, si les deux mois qui arrivent sont bons, on pourrait dépasser largement ce nombre. D’autant que le parc va évoluer au gré des semaines. Les renards polaires, très attendus, seront bientôt là. Les lémuriens aussi devraient nous rejoindre." Pour visiter le parc, le visiteur prendra une heure, en appréciant s’arrêter pour voir la valse des suricates ou des chiens de prairie ou de croiser le regard perçant du harfang des neiges, la chouette d’Harry Potter. L’endroit se veut également une zone de grand calme au cœur de la forêt, avec des zones d’accueil pour les animaux qui ont été conçus avec des volières au grillage des plus transparents pour permettre une visibilité maximale. "Cela donne l’impression d’être au plus proche des animaux et de se fondre dans la nature ", explique encore M. Liban.
Organisé grâce à une ASBL, le zooparc s’est avant tout donné pour objectif la préservation des espèces menacées. "On voudrait atteindre les 70%,
annonce encore l’initiateur du projet. Et on a déjà d’autres idées comme la création d’un espace pour les animaux asiatiques. On rêve de pandas roux. Mais ce n’est pas pour tout de suite."