La MESA, c’est déjà les vacances
La MESA a séduit à Arlon. 3 000 marcheurs, avec des familles venues de Suisse ou des Pays-Bas notamment.
Publié le 23-06-2022 à 06h00
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Parfum de vacances avant l’heure, pour les 3000 inscrits de la MESA à Arlon. Que ce soit pour 8, 16, 24 ou 32 km, la région d’Arlon avait des heures de Toscane au milieu des fleurs, ce mercredi. Les familles avaient inscrit la marche à l’agenda.
Dès Viville, on tombe sur des habitués, des Tournaisiens venus à trois générations. À 14 mois, Léo fait baisser la moyenne d’âge grisonnante. Il a parcouru 24 km ce mardi dans la poussette ou les dans les bras de ses parents. Le papy avoue avoir dû raccourcir la veille à Martelange. "C’est Léo qui donne le rythme, la maman qui porte, le père qui pousse, le papy regarde ", dit le grand-père Dominique qui en est à sa dixième édition. Comme beaucoup, la famille loge dans un gîte, du côté de Gouvy.
Josy Marchand fête ses 60 ans et arbore le drapeau de Vleteren. Courageux au pays de l’Orval. Avec famille et amis, les Flamands logent à Vielsalm. " On aime la région! Les gens sont gentils. Cela nous a coûté 600 € pour sept!"
Dans la descente de Freylange, l’accent hollandais la trahit. Un classique pour Tatiana de Hilversum. Elle laisse à la maison son mari avec les enfants. Chaque année, elle part trois jours avec sa copine pour une seule rando de 32 km. " Une des villes étapes, chaque année! Avec les collines, c’est un vrai challenge"!
Un peu avant, on avait croisé les locaux Maryse, Marc et leur fille Amandine, d’Heinsch: " C’est bien organisé, balisé, on a même découvert une route. Mon mari a pris congé et ma fille a fini ses examens ". Ça sent la bonne humeur. D’autant plus qu’à la sortie du tunnel de Stockem, c’est arrêt "cornet de glace"!
À la grande halte, on prend conscience de l’ampleur du monde. On ne compte plus le nombre de Hollandais, Flamands, de militaires luxembourgeois, allemands, de l’Eurocorps, dont certains s’élançaient sur le trail de 24 km. Pour tous, la marche est bien celle de l’amitié. À 75 ans, Alain est au moins à sa trentième édition. Il vient de Neuchâtel en Suisse. Il adore: " La forêt d’Anlier, c’est magnifique, et puis l’ambiance, on retrouve les amis. "