Houffalize : bagarre et nuit agitée dans un gîte, la police intervient en nombre
Des débordements dans et autour d’un gîte à Willogne (Dinez) ont provoqué l’intervention de la police.
Publié le 24-05-2022 à 13h52 - Mis à jour le 24-05-2022 à 16h00
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La nuit de samedi à dimanche a été animée à Willogne (Dinez), petit village de la commune d’Houffalize. Et plus particulièrement dans et autour d’un gîte.
Julie Guyaux n’oubliera pas de sitôt sa nuit. Amie du couple de propriétaires, elle avait proposé de gérer le contact avec les locataires de ce week-end.
Elle a été réveillée pendant la nuit et est arrivée au gîte vers 4 heures du matin.
"Huit policiers étaient sur place, commente Julie Guyaux. Ils sont intervenus car appelés pour une bagarre entre les locataires du gîte et des riverains."
Ce que la police confirme: " Nous avons été appelés pour tapage nocturne , commente Daniel Somelette, commissaire divisionnaire de la zone de police. Il y a ensuite eu un retour au calme. "
«J’étais impuissante»
Si Julie Guyaux parle de coups de feu, le commissaire répond par la négative concernant ces éventuels coups de feu.
Julie Guyaux poursuit: " Dans le gîte, ils étaient une trentaine alors que la capacité maximale est de huit personnes. Je ne pouvais pas réagir, ni la police. "
Ce que confirme Daniel Sommelette. " Comme dans une habitation privée, il n’y a pas infraction à ce niveau, rien ne permet d’interdire 30 personnes de se réunir dans une habitation prévue pour 8, indique le commissaire. Seule une raison policière ou judiciaire peuvent permettre d’entrer dans la maison. Les équipes sur place ont estimé que ce n’était pas nécessaire, le calme étant revenu. Dès lors que l’infraction de tapage avait cessé, il n’y avait pas de raison d’intervenir davantage. "
Julie Guyaux est retournée sur les lieux le lendemain et a donc retrouvé un gîte dans un état catastrophique.
" De nombreux dégâts ont été constatés, la vitre du poële est cassée par exemple, il y a de nombreux coups dans les meubles, c’était une fête organisée avec des gens venus de partout, poursuit Julie Guyaux. En tant que propriétaire ou gestionnaire, nous n’avons rien à dire ou à faire. Nous sommes impuissants et devons constater les dégâts, c’est incroyable ."
Daniel Sommelette affirme que ce " genre de rassemblement n’est pas neuf, on l’avait surtout connu lors du confinement. Des gens se sont mis en relation via les réseaux sociaux, ce qui a amené beaucoup de monde dans ce gîte. "