Des marchés de terroir tous les mois
La place créée où était situé le Blokker accueillera un marché de terroir une fois par mois jusqu’en octobre.
Publié le 10-05-2022 à 06h00
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L’endroit semble idéal pour accueillir un marché artisanal: en plein cœur de la ville, mais au calme. C’est sur la place de l’ancien Blokker que la Commune de Bastogne a proposé un marché de terroir où les visiteurs pourront découvrir des artisans locaux et surtout leurs produits: des légumes, des bières artisanales, du miel, des pâtes à tartiner, des confitures, des fleurs, des créations textiles, des produits laitiers… "Un marché, il faut un peu de temps pour qu’il s’implante , estime le bourgmestre Benoît Lutgen. Celui-ci débutera ici et puis il devrait prendre la direction du futur hall agricole, près de la gare du Sud." Les premiers visiteurs ont donc ainsi pu découvrir les artisans de la région. L’ADL confirme d’ailleurs que cette organisation a pour vocation de soutenir les producteurs locaux, à valoriser leur savoir-faire et d’encourager les citoyens à consommer de manière plus responsable, plus local par le biais du circuit court.
Pratiquement, les marchés se tiendront les vendredis 20 mai, 17 juin, 15 juillet, 12 août, 23 septembre et 21 octobre, de 16h à 20h. Avec une animation musicale pour rendre ce rendez-vous plus festif encore.
Vendredi dernier, le Collège bastognard a aussi entériné le nom de cet endroit, qu’on nommera placette Charles Govaerts. "C’est la proposition d’une commerçante proche de l’endroit, explique encore le mayeur bastognard. Le médecin a vécu ici et a réalisé différents faits de résistance comme fracturer lui-même les pharmacies pour aller chercher des médicaments pour soigner les civils et des soldats. Cela semble donc logique de la nommer à son honneur. Une inauguration sera programmée en juin avec une plaque pour expliquer qui il était." Une placette qui devrait vivre également avec d’autres manifestations sans doute plus culturelles ou des animations pour les enfants. "Un lieu d’attractivité pour motiver encore un peu plus les visiteurs à rejoindre la Quartier Latin, même si cela va déjà mieux" , conclut M. Lutgen.