L’Afsca aurait dû suspendre les exportations de Veviba, dès octobre 2016
Même si le ministre Ducarme était moins virulent que la semaine dernière, devant les commissions de la Chambre, il s’est posé trois questions qui interpellent et appellent des réponses qui interpellent clairement l’Afsca.
Publié le 21-03-2018 à 13h24
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Les questions et réponses du ministre à propos de l’Afsca.
1.«Après le PV d'octobre 2016 de l'inspecteur de l'Afsca, les infos n'aurait-elles pas dû être mieux exploitées et communiquées au unités locales de l'Agence pour mener des contrôles approfondis?»
Réponse du ministre Ducarme: «Oui. L'Afsca aurait pu développer ses prérogatives administratives malgré l'instruction judiciaire.»
2.«L'agence n'aurait-elle pas dû adapter sa fréquence de contrôles chez Veviba après le constat effectué au Kosovo en octobre 2016 par un agent de l'Afsca? (Où on a repéré des étiquettes falsifiées sur de la viande Veviba)»
Réponse du ministre Ducarme: «Oui.»
3.«Pourquoi des produits non conformes n'ont-ils pas été identifiés quand le certificat d'exportation a été délivré?»
Pour poursuivre: «Après le constat d'octobre 2016 effectué par l'agent de l'Afsca, cette même agence pouvait suspendre les certificats pour Veviba.»