VIDEO | Tagada Jones prêt à enflammer le Donkey Rock Festival
Le Donkey Rock Festival se déroulera les 11, 12 et 13 août à Sélange. Les Français de Tagada Jones seront l’une des têtes d’affiche. Rencontre.
Publié le 09-08-2017 à 06h00
Niko, vous êtes le chanteur du groupe Tagada Jones avec lequel vous serez présent, le samedi 12 août, dès 22 h 15, sur la scène du Donkey Rock de Sélange. Il s’agira de votre troisième participation à ce festival. Peut-on dire que c’est un endroit que vous appréciez tout particulièrement?
Oui, certainement. Il y a un bon feeling qui passe avec les organisateurs. Nous les croisons d’ailleurs assez régulièrement à d’autres concerts. Il n’hésite pas à se déplacer pour nous voir jouer, que ce soit sous la forme du groupe Tagada Jones ou de notre projet le Bal des Enragés. C’est donc avec joie que nous avons accepté de revenir cette année lorsqu’ils nous l’ont proposé, d’autant plus que cette date était parfaite pour nous. Nous ne jouons pas souvent en Belgique, cela doit se limiter à quatre ou cinq concerts par an, mais cela fait toujours plaisir de revenir à ce festival, où l’accueil et l’ambiance sont toujours excellents.
Tagada Jones existe depuis plus de 20 ans et a sorti son 9e album, La Peste et le Cholera, début mars. Depuis, vous enchaînez les dates et étiez notamment présents au Hellfest à Clisson, devant plusieurs dizaines de milliers de spectateurs. À Sélange, il y aura moins de monde évidement. Quelles différences entre ces deux types de festival?
Nous avons l’habitude de jouer sur tous les types de scènes ou de festivals. Cela va des petits clubs avec 300 ou 400 spectateurs aux plus grandes scènes. Jouer partout est quelque chose qui nous a d’ailleurs toujours tenu à cœur. Pour nous, ce n’est pas le nombre de personnes présentes qui compte, mais l’échange qu’il va y avoir avec le public et la motivation des gens à venir voir le groupe. Il ne faut pas se leurrer également. Jouer devant autant de monde qu’au Hellfest représente, pour la plupart des groupes, un pourcentage minime des concerts. Pour ce qui nous concerne, la scène du Donkey rentre davantage dans nos standards. On apprécie de jouer sur ce type de scènes, où l’on sent que le public est très proche de nous, plus proche que dans les grands festivals généralement.
Avec plus de 1000 concerts à votre actif, on peut dire que la scène est en quelque sorte la raison d’exister du groupe? Est-ce lié à votre côté engagé?
Nous venons même de dépasser les 1900. La scène est en effet le leitmotiv de notre groupe, mais c’est un peu la raison d’exister de tous les groupes. Ce qui nous a toujours motivé, c’est d’aller à la rencontre des gens. Tous les concerts sont d’ailleurs différents et c’est ça qui est important. Notre côté engagé est quelque chose de parallèle à cela et qui n’y est pas forcément lié, même si, depuis le début, nous tenons à avoir des textes qui mettent le doigt sur différents problèmes. Je remarque aussi qu’il reste, aujourd’hui, très peu de groupes engagés, contrairement aux années 90. Cette facette de Tagada Jones est donc très importante pour nous et bâtit, je pense, son succès. Beaucoup de monde et une partie de la jeunesse, notamment, se retrouvent dans nos paroles.