Métiers techniques, filière d'avenir
Ce samedi 21 novembre, les élèves de l'Institut communal d'enseignement technique de Bastogne présentent leur savoir-faire à Libramont.
Publié le 17-11-2009 à 10h00
«Notre école
bouge et nous voulons le faire savoir ». Le directeur de l'Institut Communal d'Enseignement Technique (ICET) de Bastogne a répondu à l'invitation de l'opération « Les jeunes ont du talent » pour y présenter le savoir-faire de ses élèves.
Ils sont dans l'atelier d'électricité, écoutant avec attention M. Désert, mais leur pensée est plutôt vers le projet qui trône au centre du local.
« C'est une mini-usine, souligne le professeur. C'est ce projet que nous mettrons en valeur samedi à Libramont. Cela valorise le travail des élèves. On peut l'utiliser au fil des années pour démontrer différentes démarches comme la recherche de pannes, la programmation, le pneumatique,... C'est une excellente base d'applications.
Quand vous voyez les installations des centres de compétences, il est difficile de rivaliser en tant qu'école, mais nous proposons un projet évolutif à la fin des années. Nous en sommes à notre quatrième module.
Même si nous avons une constante au niveau des élèves, c'est surtout au niveau du matériel qu'il faut être à la pointe. Pour ce faire, heureusement que nous avons des associations avec des entreprises car c'est très coûteux.
Nous avons aussi la chance de pouvoir travailler avec d'autres sections de l'école comme notamment les mécaniciens pour la fabrication des pièces. » Très motivant pour les élèves La formation en électricité automation semble répondre à l'attente des entreprises.
« On essaye de répondre au mieux à la réalité du secteur, poursuit le professeur. On n'offre pas encore des études d'ingénieur après six ans, mais de nombreux élèves poursuivent en entamer leur carrière dans le domaine de la maintenance. D'autres se lancent dans d'autres études, graduat ou ingénieur. On ne rencontre en tout cas aucun ancien élève qui est au chômage. » Si ce sont les sixièmes secondaires qui seront aux manettes de la « mini-usine », les plus jeunes, de 1re et 2e année, ont également été conviés pour présenter l'automation.
« Nous participons depuis de nombreuses années au concours Robotice à Pierrard, souligne M. Lambert. Le robot est programmé pour réaliser différentes missions. On donne les bases aux élèves qui se débrouillent pour mettre tout en oeuvre. Tous ces projets sont très motivants pour les élèves qui peuvent ainsi trouver des applications pratiques. » Même s'ils partent quelque peu dans l'inconnue pour cette première participation à « Les jeunes ont du talent », les élèves et professeurs de l'ICET semblent plein d'entrain à vouloir démontrer les débouchés des plus importants des filières techniques.