Le 21 juin, à 6 h 08, à la basilique
Le 21 juin, jour du solstice, à 6h08 et par ciel serein, le faisceau lumineux éclaire le panneau de l'apparition d'Hubert. Fait du hasard?
Publié le 18-06-2008 à 10h00
André Mathot, âgé de 80 ans, habite St-Hubert. Il est bien connu dans la région pour ses magnifiques sculptures.
Depuis quelques années, il s'adonne aussi à une autre passion qu'est l'astronomie. C'est lui qui a découvert le phénomène lumineux en la Basilique, il y a sept ans déjà. Après avoir lu une publication sur de nombreux phénomènes lumineux, dans des édifices tant civils que religieux, André s'est demandé pourquoi n'y en aurait-il pas un dans la splendide basilique.
À partir de cet instant, il inspecte les lieux, établit ses calculs, ce qui l'amène entre le maître-autel et l'autel, à hauteur des stalles. «À l'époque et bien avant la construction de la basilique, raconte André Mathot, l'homme avait besoin de jouer avec le soleil dans l'architecture pour structurer le temps et créer un véritable calendrier.». Il est connu que les équinoxes et les solstices, dans le cycle solaire, sont des repères à date fixe.
21 juin à 6h08
Après avoir effectué une étude théorique sur les fenêtres optiques capables de produire cet effet, André Mathot arrive à une conclusion : «Il m'a semblé que le faisceau devrait se faufiler entre les deux colonnes du maître-autel pour se poser sur le troisième bas-relief des stalles côté épître», dit-il.
Ceci, il y a sept ans, était une chose probable qui fut confirmée le jour du solstice d'été, le 21 juin à 6h08.
Cela a été un moment de grande émotion pour André Mathot au vu de la confirmation de ses recherches. «L'heure d'impact est précise, de 4h08 heures solaire à 6h08 heure locale. Le rayon perce la fenêtre, se faufile entre les deux colonnes et se déploie sur le panneau de la "conversion" de Hubert en se posant préalablement sur les têtes de Hubert sur les deux bas-reliefs précédents», déclare André Mathot.
Ce troisième panneau d'une série de neuf qui rapporte la vie d'Hubert, est l'élément principal et légendaire du Saint homme.
Découvert il y a quelques mois par un autre habitant de la localité, M. Atkins, il apparaîtrait qu'à l'endroit où tombe le faisceau lumineux serait indiqué par deux têtes qui se regardent, sculptées sur les miséricordes des moines, alors que partout ailleurs (elles sont au nombre de 62), les têtes sont de face.
Une vérification qui va se faire au tout prochain solstice d'été.
Ces faits ne seraient donc pas dus au hasard, car tout laisse supposer que les religieux auraient disposé les sièges de prière de façon très précise tout en mettant en valeur leur sanctuaire par le phénomène de la lumière.